Société
François Asselineau obtient un non-lieu après des accusations de harcèlement moral et d'agressions sexuelles
Le président de l'Union Populaire Républicaine (UPR), François Asselineau, a obtenu un non-lieu dans les enquêtes qui le visaient depuis 2020 pour des accusations de harcèlement moral et d'agressions sexuelles. Ces plaintes avaient été déposées par deux anciens collaborateurs du mouvement. Cependant, le parquet de Paris a annoncé son intention de faire appel de cette décision.
Le 6 décembre, deux juges d'instruction ont rendu une ordonnance de non-lieu, rejetant les sept chefs d'accusation formulés contre François Asselineau. Parmi ces accusations se retrouvaient le harcèlement moral, les agressions sexuelles et l’intimidation. L’avocat du dirigeant politique, Me Pierre Darkanian, a affirmé que son client restait serein et attendait une confirmation de cette décision en appel.
L’affaire remonte à 2020, lorsque les deux anciens collaborateurs de l’UPR ont porté plainte, accusant François Asselineau de harcèlement dès 2018 et de comportements déplacés en 2019, dont des baisers imposés. Le procureur de la République a précisé que l’enquête préliminaire avait été ouverte après la plainte du premier collaborateur, suivie de celle du second quelques mois plus tard.
La réaction d’Asselineau face aux accusations
Comme le rapporte Le Figaro, François Asselineau, quant à lui, a toujours nié les accusations, les qualifiant de « calomnies ». Il a été placé sous contrôle judiciaire et mis en examen pour harcèlement moral, harcèlement sexuel et agressions sexuelles par une personne en position d’autorité. Son entourage a dénoncé une tentative de déstabilisation interne de l'UPR à travers ces plaintes, sur fond de lutte de pouvoir au sein du mouvement.
En décembre 2023, le parquet avait requis que François Asselineau soit jugé pour tentatives d'agression sexuelle aggravée et harcèlement moral au travail, mais cette demande a été rejetée. L’affaire continue de diviser, et la procédure judiciaire n’est pas terminée, bien que le non-lieu marque une première étape favorable pour le président de l'UPR, tout en maintenant un climat de tension autour du mouvement et de ses accusations.
À lire aussi : En 2023, 62 % des infractions criminelles sanctionnées étaient des viols
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