Société
Reims : un collégien sauvagement agressé à coups de marteau
Un adolescent de 15 ans a été sauvagement agressé à coups de marteau mercredi 29 janvier à Reims. Trois mineurs de 14 ans ont été arrêtés et présentés ce vendredi devant un juge des enfants.
Une agression d'une extrême violence
Selon le procureur de la République de Reims, François Schneider, l'adolescent quittait le collège Université en compagnie d’un camarade lorsqu'ils ont été suivis par deux autres jeunes adolescents. Son ami l'a alors désigné à ses futurs agresseurs, qui l'ont aussitôt pris à partie.
Le collégien a été violemment frappée à coups de marteau sous les yeux de son ami, qui enregistrait la scène avec son téléphone. Après lui avoir dérobé son portable, les jeunes agresseurs ont pris la fuite, laissant le jeune garçon grièvement blessé. L'adolescent a perdu connaissance et s’est vu prescrire 10 jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Une querelle sur Snapchat à l'origine des faits
Selon Actu17, les enquêteurs du commissariat de police de Reims ont rapidement identifié et interpellé les trois suspects. Ces derniers, tous âgés de 14 ans et inconnus des services de police et de la justice, ont admis leur implication.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’origine du conflit serait une discussion sur un groupe Snapchat où la victime aurait prononcé une phrase jugée offensante à l'encontre de l'un de ses agresseurs : « Il n’a pas d’ami ou quoi ? Ton pote le zemel. » Cette simple remarque aurait suffi à déclencher « un déchaînement de violences qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques », déplore le procureur dans son communiqué.
Une attitude désinvolte du principal suspect
Lors de leur garde à vue, les trois adolescents ont reconnu les faits. Cependant, le procureur a relevé l'attitude extrêmement détachée du principal mis en cause face aux enquêteurs, malgré la gravité des actes commis.
Les mineurs ont été présentés ce vendredi devant le juge des enfants pour des faits de violences volontaires en réunion, avec préméditation et usage d’une arme, ayant entraîné une ITT de plus de huit jours. Ils sont également poursuivis pour complicité dans ces violences, enregistrement et diffusion d’images portant atteinte à l’intégrité d’une personne, ainsi que vol en réunion.
Compte tenu de leur jeune âge et de l’impossibilité légale de prononcer un mandat de dépôt, le parquet a requis un placement sous contrôle judiciaire. Les obligations imposées comprennent : une interdiction de sortie entre 21 heures et 6 heures, une interdiction de détenir une arme, une interdiction de contact avec la victime et les co-auteurs et un placement en Centre Éducatif Fermé pour deux des mis en cause.
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