Société
Marseille : un étudiant jugé pour avoir mâché une souris vivante jusqu'à la mort
Un jeune homme de Marseille, responsable d’un acte de cruauté envers un animal, comparaît ce vendredi devant le tribunal correctionnel. Les faits remontent à septembre 2023, lorsqu’il a mâché une souris vivante lors d’une soirée d’intégration. Le rongeur est mort des suites de cette violence. L’étudiant encourt une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans, ainsi qu’une amende de 75 000 euros.
Les événements se sont déroulés lors d’une soirée d’intégration des élèves de classes préparatoires du lycée Thiers à Marseille. Selon les témoins, l’acte de cruauté aurait été le résultat d’un pari entre étudiants. L’un des participants a filmé la scène, qui a ensuite été diffusée sur les réseaux sociaux, déclenchant un choc général.
Les images montrant la souffrance de la souris ont rapidement fait le tour d’Internet, suscitant une vive indignation. La Fondation 30 Millions d’amis a alors porté plainte pour acte de cruauté envers un animal ayant entraîné la mort, dénonçant la banalisation de tels actes violents.
Des réactions indignées : « un acte inacceptable »
La présidente de la Fondation 30 Millions d’amis a qualifié cet acte de « banalisation de la souffrance animale », soulignant que de tels comportements ne peuvent être tolérés. Elle a insisté sur le fait qu’une « blague de potaches » ne saurait se faire au détriment d’un être vivant et sensible. Le rectorat d’Aix-Marseille a également réagi, qualifiant l’incident de « choquant », et précisant qu’il s’était produit en dehors du lycée, lors d’une soirée alcoolisée.
L’étudiant principal, ainsi que deux de ses camarades – l’un ayant filmé la scène, l’autre l’ayant partagée sur les réseaux sociaux – avaient été présentés à la justice en mars dernier, dans le cadre d’une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Une amende de 1 000 euros avait été proposée pour l’étudiant ayant mâché la souris, et de 500 euros pour le cameraman. Cependant, le tribunal a estimé qu’un procès en correctionnelle était « nécessaire » et a rejeté la proposition de peine.
La date de jugement a été repoussée à ce 13 décembre en raison du grand nombre d’associations de défense des animaux s’étant portées parties civiles dans l’affaire. L’étudiant principal risque désormais une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende, tandis que ses camarades encourent des peines moins sévères.
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