Municipale partielle à Villeneuve-Saint-Georges : les profils sulfureux sur la liste du LFI Louis Boyard

Une liste qui fait déjà polémique. Mercredi 8 janvier, le député LFI Louis Boyard présentait sa liste pour l’élection municipale partielle à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). Cette élection doit se tenir les dimanches 26 janvier et 2 février.

Le député La France insoumise a donc dévoilé ses colistiers. Nous avons décompté que sur trente-huit d’entre eux, vingt-six ont des noms et prénoms à consonance étrangère, africaine ou arabo-musulmane.

Mais ce n’est pas tout.

Plusieurs candidats sont d’ores et déjà épinglés pour leur activisme islamiste.

Des islamistes sur la liste de Louis Boyard

Aux côtés de Louis Boyard, la deuxième de liste, Fadwa Sadak, s’affiche ouvertement avec une écharpe palestinienne, un keffieh, sur lequel il y a un drapeau palestinien, une image de la mosquée Al-Aqsa, et portant la mention en arabe « Jérusalem est à nous ». Une revendication partagée par des mouvements terroristes islamistes comme le Hamas, le Djihad islamique, ou le Hezbollah. Louis Boyard prend donc sur sa liste, en deuxième position, une communautariste et une activiste pro-palestinienne. Quel autre objectif dans ce choix de la part de Louis Boyard, sinon celui de « draguer » électoralement la communauté arabo-musulmane ?

En outre, Mohammed Ben Yakhlef, septième de liste, fait déjà polémique car il a partagé une pétition l’été dernier pour s’opposer à l’expulsion de l’imam salafiste de la mosquée de Pessac, visé par une OQTF, Abdourrahmane Ridouane, de nationalité nigérienne. La pétition mentionne l’avocat de l’imam de 59 ans, Me Sefen Guez Guez, un avocat bien connu de la mouvance frérosalafiste, puisqu’il a, entre autres, défendu l’association islamiste dissoute par le gouvernement Baraka City ou encore feu le CCIF.

Abdourrahmane Ridouane est considéré par les autorités comme « d'obédience salafiste », et préside la mosquée Al Farouk, dans la banlieue de Bordeaux. Il est accusé par le ministère de l'Intérieur d'apologie du terrorisme et d'avoir tenu des « propos antisémites », d'avoir « incité à la haine et à la discrimination » notamment envers « Israël et les juifs », ainsi qu'au « rejet des valeurs de la République » à travers des textes publiés depuis plusieurs années.

Ces publications sur les réseaux sociaux avaient déjà mené à la fermeture de la mosquée, en mars 2022, suspectée de diffuser une « idéologie salafiste ».

En outre, une jeune femme voilée apparait sur la scène lors du meeting de présentation de liste ce mercredi 8 janvier, juste derrière Louis Boyard.

Louis Boyard, Villeneuvois de (très) fraiche date

La tête de liste, quoique député de la circonscription, et en dépit de ses allégations, ne réside administrativement à Villeneuve-Saint-Georges que depuis très récemment. En effet, au 9 décembre 2024, la veille de l’annonce de sa candidature, nous sommes en mesure de révéler qu’il n’était pas encore inscrit sur les listes électorales de la ville.

Parachuter des candidats est une spécialité de la France insoumise. Ainsi, la plus emblématique a été celle du militant antifasciste lyonnais Raphaël Arnault à Avignon (Vaucluse) lors des dernières élections législatives anticipées de juillet 2024. Mais également le porte-parole du NPA, Philippe Poutou, pourtant bordelais, parachuté dans l’Aude par le NFP pour y être sèchement battu par le député RN sortant. Ou encore le coordinateur national de LFI lui-même, Manuel Bompard, toulousain, parachuté dans l’ancienne « circo » marseillaise de Jean-Luc Mélenchon.

Nos journalistes empêchés par les équipes de Louis Boyard de faire leur travail

Pour en savoir davantage sur cette liste électorale, nos journalistes se sont rendus au rassemblement de lancement de campagne ce mercredi 8 janvier. Mais, arrivés sur place, impossible pour eux d’accéder durablement à la salle : les équipes du candidat refoulent immédiatement nos confrères et refusent de répondre à la moindre question, notamment sur le remplacement de Mamadou Traoré par un Louis Boyard

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