Israël et le Hamas approuvent une trêve et une libération d’otages

Le gouvernement israélien a donné son feu vert tôt ce mercredi 22 novembre à un accord visant à obtenir la libération de 50 otages actuellement aux mains du Hamas en échange de prisonniers palestiniens et d’une trêve dans la bande de Gaza. Trêve qui durera quatre jours selon les autorités israéliennes.

« Le gouvernement a approuvé les grandes lignes de la première étape d’un accord selon lequel au moins 50 personnes enlevées – des femmes et des enfants – seront libérées pendant quatre jours au cours desquels il y aura une accalmie dans les combats », selon un communiqué en hébreu du gouvernement israélien. Environ 240 personnes ont été enlevées lors de l’attaque sanglante lancée le 7 octobre contre Israël par le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza.

Netanyahou valide cette décision

L’accord pour libérer des otages est « la bonne décision » à prendre, avait déclaré mardi soir le Premier ministre Benyamin Netanyahou avant le début de la réunion de son cabinet qui s’est terminé par ce feu vert. Le Hamas, dont le chef Ismaïl Haniyeh avait fait état d’avancées dans les pourparlers, a salué un accord de « trêve humanitaire », précisant quant à lui que les « dispositions de cet accord ont été formulées conformément à la vision de la résistance. »

Benyamin Netanyahou, qui avait fait de la libération des otages un préalable à tout cessez-le-feu, a spécifié que le président américain, Joe Biden, avait contribué à obtenir une proposition de libérer davantage d’otages « à un moindre coût ». Le Qatar a œuvré avec Washington et l’Égypte à l’obtention de cet accord.

Les otages libérées seront des femmes et des enfants

Deux sources israéliennes et palestiniennes ont indiqué que l’accord portait sur la libération de 50 otages en échange de 150 prisonniers palestiniens en Israël. Les personnes libérées seront des femmes et des enfants, a indiqué le Hamas, et ce, dans les deux camps.

Une trêve ne signifie néanmoins pas la fin de la guerre dans la bande de Gaza avait prévenu mardi soir le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. Il avait ainsi dit souhaiter une reprise à « pleine force » des opérations après la trêve afin de « défaire » le Hamas et de « créer les conditions nécessaires pour ramener à la maison d’autres otages ». La question qui intéresse, désormais, est de savoir s'il y aura des otages français libérés.