Bruno Retailleau : « Nous avons aujourd’hui un islam politique très intrusif ! »

Bruno Retailleau a tenu sa première audition devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale ce mercredi 2 octobre. Devant un parterre de députés, il a abordé sans détour les sujets de l’immigration et de la sécurité. Il a ainsi exprimé sa détermination à répondre aux attentes des Français, qui, selon lui, réclament plus de fermeté et de contrôle, surtout en matière d’immigration.

La sécurité : une priorité pour Retailleau

Pour le ministre de l’Intérieur, la France fait face à une « montée sauvage » de la violence : « Toutes les vingt minutes, un refus d’obtempérer, toutes les heures, une attaque avec armes, et chaque jour, plus de mille agressions », a-t-il affirmé. Derrière ces chiffres, « il y a des existences amputées, des corps brisés, des vies volées ». Sa mission est claire : restaurer la sécurité en s’attaquant à tous les niveaux de la criminalité, du narcotrafic à la délinquance quotidienne.

« Il faut taper au portefeuille », a-t-il insisté, citant Al Capone. Pour cela, il mise sur des enquêtes patrimoniales. En parallèle, il veut renforcer la filière d’investigation, améliorer l’accueil des victimes et rendre la justice plus rapide, car, selon lui, « les Français estiment qu’il y a un problème avec la justice, et ils n’ont pas tort ».

Immigration : l’impasse

L’immigration a constitué un autre point central de l’audition. Retailleau assume pleinement l’objectif de réduire tant l’immigration légale qu’illégale. « L’an passé, ce sont 470 000 premiers titres de séjour qui ont été délivrés. Est-ce tenable ? », a-t-il demandé.

« Si le nombre est trop important, comment voulez-vous accueillir correctement ? C’est impossible », a-t-il poursuivi. La situation est d’autant plus critique qu’e