Politique
Les Républicains : leurs ambitions de retour au sommet
Les Républicains tentent de renouer avec le pouvoir sous la houlette de Michel Barnier après de longues années d’absence. Mais le parti est aussi tiraillé entre les différents desseins des chapeaux à plumes du groupe.
Après de très longues années d’errance, Les Républicains ont enfin retrouvé le sentier du pouvoir, occupant les ors de Matignon en la personne de Michel Barnier. Mais le parti est aussi entré dans une coalition ambivalente avec la macronie et nombreux sont ceux qui ne ménagent pas leurs critiques à leur égard. Ce choix a tout de même pour défaut de brouiller les frontières idéologiques de la famille gaulliste. La scission d’Éric Ciotti, ancien président du parti, n’a fait qu’amplifier le tumulte. Quoique mutilé par la naissance de l’Union des Droites pour la République (UDR), LR doit se mettre en marche, et tenter de tirer parti de son accession à Matignon pour réaffirmer sa présence dans le théâtre politique.
Laurent Wauquiez : Le garde des Républicains
Wauquiez, nouveau président du groupe « La Droite républicaine » à l’Assemblée, a enclenché le retour sur le champ de bataille. Après son retrait voué à la région Auvergne-Rhône-Alpes, il se fait désormais le porte-voix d’une ambition neuve dans l’hémicycle. Son objectif ? Rameuter ses troupes sous l’étendard des Républicains. Mais les belligérants, éreintés, semblent avoir perdu de leur fougue. Ils sont à présent acculés devant l’émergence du Rassemblement national. Les résultats parlent d’eux-mêmes : LR a enregistré un score de 7,25 % des voix aux élections européennes de 2024 et 6,57 % lors du premier tour des législatives, obtenant 39 sièges.
Dans ce contexte houleux, Laurent Wauquiez qui se tient comme l’un des derniers capitaines du frêle esquif des Républicains assure qu’il a « décliné cette proposition – celle de devenir ministre – pour rester à la tête du groupe », ajoutant qu’il ne court « pas après les postes ».
Surjouant l’honnêteté, Laurent Wauquiez fait mine de voir la nomination de Michel Barnier à Matignon comme « une chance pour notre pays ». Il précise : <
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