Occidentis : 5 ans de combat médiatique face à la censure

En 2019, j’ai commencé assez tard, à 22 ans, à m’intéresser à la politique et plus largement, à l’actualité. Je n’avais pas vraiment de références, de médias à suivre. J’entendais souvent, à la maison, parler de Valeurs actuelles, sans vraiment savoir ce que relatait ce journal. J’ai donc décidé, par moi-même, de commencer à suivre l’actualité. Je me suis inscrit sur différents réseaux sociaux, comme Twitter et Instagram.

Je me suis mis à « scroller » et à me familiariser avec un outil, finalement, qui m’était inconnu. Sur Instagram tout d’abord, la droite était inexistante à cette période. Seule la gauche était présente sur ce réseau. Très vite, j’ai compris que leur ligne éditoriale était pro-immigration, anti-police, progressiste. Parallèlement, sur Twitter, notamment grâce à des médias comme FdeSouche ou Valeurs Actuelles, je me rendais compte d’une autre réalité : celle de l’insécurité. J’étais donc gêné de voir que la jeunesse, bien plus présente sur Instagram que sur Twitter, se laissait abreuver par du contenu d’extrême gauche. Commençant à maîtriser Instagram et exaspérer par les actualités présentes sur cette plateforme, j’ai donc décidé de créer mon compte : Occidentis.

Au début, il s’agissait pour moi d’une sorte d’exutoire. Le but n’était pas de devenir un média de référence. Je ne pensais pas aux statistiques, mais simplement à proposer aux quelques personnes qui me suivraient une information différente. Au bout de six mois, un millier d’abonnés me suivaient. Le Covid et le confinement sont ensuite arrivés. Cette période a, pour moi, été fructueuse car elle m’a permis de travailler à temps plein sur Occidentis. Au bout d’un an et demi, je n’avais rien lâché. Je voyais mon audience croître et, en janvier 2021, passer le cap des 10 000 abonnés. À l’époque, sur Instagram, c’était énorme pour un compte de droite.