International
Mandat d’arrêt contre Netanyahou : Michel Barnier affirme que la France « respectera ses obligations internationales »
Michel Barnier a assuré que la France honorera ses obligations internationales suite au mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI) visant Benyamin Netanyahou, s’alignant ainsi sur les positions d’autres pays tels que l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni.
Ce mardi 26 novembre, Michel Barnier a exprimé la position de la France sur le mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI) visant Benyamin Netanyahou. Lors de son intervention à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a assuré que la France « appliquera ses obligations » en matière de droit international. « La CPI opère de manière indépendante », a-t-il ajouté, précisant que la France n’avait pas à commenter la décision de l’institution. Toutefois, il n’a pas précisé si la France procéderait à l’arrestation du dirigeant israélien s’il se rendait sur le territoire français. En réponse à une question de l’opposition, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a estimé que la France, en tant que signataire du statut de la Cour pénale internationale, « doit appliquer les règles » et arrêter Netanyahou s’il venait en France.
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte international tendu. Le mandat d’arrêt de la CPI vise non seulement Benyamin Netanyahou, mais également l’ex-ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et le chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. La CPI, bien qu’Israël n’en soit pas membre, continue d’émettre de telles décisions sur la base de son autorité en matière de droit international.
Benyamin Netanyahou : la position des ministres des Affaires étrangères du G7
Parallèlement, les membres du G7 ont réaffirmé leur engagement à respecter leurs « obligations respectives » concernant le mandat d’arrêt émis par la CPI à l’encontre de Benyamin Netanyahou. Certains pays européens ont alors pris des positions divergentes face au conflit au Proche-Orient : la Hongrie a défié la communauté internationale en invitant le président de l’État hébreu tandis que l’Italie et le Royaume-Uni ont immédiatement annoncé leur volonté de respecter leurs engagements envers la Cour. Ils ont ajouté : « Nous réitérons notre engagement envers le droit international humanitaire et respecterons nos obligations respectives ».
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