INFO – Un homme de type nord-africain utilise TikTok pour piéger et violer une jeune française dans une cave à Longjumeau (91)

Dans le silence oppressant d’un immeuble de la résidence Rocade, à Longjumeau, les policiers s’affairaient. Une porte résistante, désormais malmenée par la vigueur d’un pied-de-biche, céda enfin. Derrière elle s’ouvrait un couloir sombre, bordé de pièces dont l’atmosphère semblait empreinte d’un malaise indicible.

Dans l’une d’elles, une femme était assise sur un lit, le regard perdu. Elle expliqua avoir rencontré un homme via le réseau social TikTok, un certain @Ramdane9116. Séduite par l’apparente banalité d’un rendez-vous, elle s’était rendue à l’adresse indiquée : le 15 résidence Rocade.

Un viol avec séquestration sur majeur

Ce qui devait être une rencontre anodine prit une tournure cauchemardesque. L’homme de type nord-africain, lui intima de la suivre et l’entraîna dans une cave. Là, fouillant dans son sac, il en sortit une robe qu’il lui ordonna de porter. Sous la menace, il la força à subir un rapport sexuel non consenti et non protégé. Dévastée, la victime tenta de se nettoyer avec des lingettes, un geste qui n’échappa pas à son agresseur. L’homme récupéra méthodiquement les lingettes et sa culotte, comme pour effacer les traces de son crime, avant de brandir un couteau, la menaçant froidement.

Arrivée de la police

Alertée, la police déploya ses équipes sur place. Une fois la victime en sécurité, les services spécialisés furent immédiatement contactés. La jeune femme, en état de choc, fut prise en charge et transportée au Centre hospitalier Sud Francilien, à Corbeil, pour un examen approfondi et les premiers soins.

Sur place les policiers retrouvaient également une balance de précision, un bloc note et de la résine de cannabis. A ce jour, l’homme n’a pas encore été interpellé.

Les viols de jeunes françaises dans les caves de cité constituent aujourd’hui un sujet tabou en France. En mars 2020, dans une cité du Val-de-Marne, Milly, 23 ans, avait été agressée sexuellement par plusieurs individus. Cinq personnes, des adolescents à l’époque des faits, ont été renvoyées devant la justice des mineurs pour « viol en réunion » et « complicité de viol en réunion ».

À lire aussi : INFO – Une jeune femme victime d’un viol avec usage d’une arme par un marocain sous OQTF