Vincent Jeanbrun : maire de toutes les batailles

Vincent Jeanbrun est devenu depuis quelque temps une rare figure de la droite républicaine. Né en 1984, il semble avoir été façonné par l’amour de son bourg natal, L’Haÿ-les-Roses. Là, entre les tours marrons, ont commencé de se dessiner les contours d’une vie vouée au service de ses concitoyens. Fils d’un humble chauffeur-livreur et d’une mère au foyer originaire d’Italie, Vincent Jeanbrun a su se forger une identité singulière, née des principes de labeur légués par ses parents.

La proximité du terrain

C’est au sein de l’UMP que débute son ascension politique, où il noue des liens avec Roger Karoutchi ou Valérie Pécresse, dont il devient assistant parlementaire en 2012. Deux années s’écoulent, et il gagne la mairie de L’Haÿ-les-Roses, arrachant ce bastion à la gauche. Vincent Jeanbrun grave alors son nom en tant que plus jeune maire d’une commune de plus de 30 000 habitants. Motif de gloire.

Sous sa mandature, la commune francilienne connaît une politique plus sécuritaire, notamment par l’installation de caméras pour lutter contre les trafics de drogue qui corrompent ses quartiers. « Pour lui, il n’y a pas de liberté sans ordre. C’est l’une de ses premières convictions », confirme Valentin Vella, l’un de ses plus proches collaborateurs.

Les chantiers de Vincent Jeanbrun

Le député est également le défenseur d’une droite progressiste, éloigné d’un conservatisme dont il ne voit que les contraintes : « C’est ce qui le différencie des figures classiques de la droite. Lui est finalement très engagé pour le progrès : il en parle beaucoup parce que c’est ce en quoi il croit », souligne un de ses proches. Voilà un cheval de bataille à ne pas mésestimer selon l’élu pour qui ce ne devrait d’ailleurs pas constituer un sujet tabou. « Qu’il soit scientifique, technologique, social ou humain, « le progrès est bon pour la société et pour l’homme