International
Hamas-Israël : comment va se dérouler la libération des otages
Israël et le Hamas, mouvement terroriste qui contrôle la bande de Gaza, se sont accordés pour une trêve des combats pendant quatre jours, et la libération progressive des otages israéliens en échange de Palestiniens condamnés par l'État Hébreu.
« La pause humanitaire débutera à 07H00 (05H00 GMT) vendredi », a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari. En échange, treize femmes et enfants, retenus à Gaza, seront libérés « aux alentours de 16H00 (14H00 GMT) le même jour ». Si l'accord est respecté, jusqu’à 50 otages israéliens seront délivrés durant les quatre jours de trêve, et 150 Palestiniens sortiront des prisons.
Le gouvernement israélien recevra, à la veille de chaque libération, une liste avec les noms des otages relâchés. Une délégation égyptienne veillera, en échange, du respect de la liste des condamnés palestiniens remis par Israël, assure l’AFP, citant une source sécuritaire. Les Israéliens seront remis à des responsables sécuritaires de leur pays, accompagné de la Croix-Rouge et encadré par des Égyptiens, au poste-frontière de Rafah, le seul qui ne débouche pas en Israël. Ensuite, les otages seront acheminés vers l’aéroport d’Al-Arish, à 40 kilomètres de Rafah, et s’envoleront vers l’État hébreu.
Quel sort pour les otages libérés ?
Une fois libérés, les otages seront pris en charge par les services sanitaires israéliens. Le directeur général du ministère de la Santé, dans une conférence de presse ce mercredi, rapporte le Times of Israël, a annoncé qu'ils seront envoyés dans l'un des six hôpitaux du pays : Soroka, Sheba, Wolfson, Ichilov, Shamir ou Schneider, a annoncé Moshe Bar Siman-Tov. Ils y seront placés dans des endroits spécifiques pour assurer une meilleure protection et des soins adaptés. Des colis avec des vêtements, des objets personnels ou des jouets seront envoyés et mis à la disposition des anciens otages libérés. Le plus important sera le suivi psychologique de ces derniers.
Les médias seront, dans un premier temps, tenus à l’écart des otages et de leurs familles. Mais ces dernières pourront accorder des entretiens, s'ils le souhaitent.
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