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Argentine : Javier Milei a rencontré des proches de Biden à Washington
Le nouveau président argentin, libéral et proche de Donald Trump, Javier Milei, s'est rendu à Washington afin de rencontrer des proches du président des États-Unis.
Javier Milei a fait part à la Maison-Blanche de « sa position géopolitique alignée sur l'Occident et sa défense des valeurs de liberté », a indiqué son bureau sur X (ex-Twitter). Le futur président, dont l'investiture est prévue le 10 décembre 2023, a notamment discuté avec le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, et les responsables chargés de l'Amérique latine à la Maison-Blanche, Juan Gonzalez, et au département d'État, Brian Nichols.
Jake Sullivan et Javier Milei ont échangé sur « l'importance de renforcer les liens entre les États-Unis et l'Argentine, en mettant l'accent sur les enjeux économiques et les objectifs communs »selon un communiqué de La Maison-Blanche. Ces discussions mentionnent spécifiquement les domaines technologiques, les énergies durables et les droits de l'homme.
Durant la visite de Javier Milei aux États-Unis, Joe Biden assistait aux funérailles de Rosalynn Carter, ancienne Première dame. Javier Milei a identifié les États-Unis et Israël comme des "alliés" prioritaires pour son futur gouvernement, exprimant lors de sa campagne son intention de prendre ses distances avec la Chine, considérée comme une grande rivale par Washington.
« Ils ont discuté des défis complexes auxquels le pays est confronté »
Bien qu'il soit souvent comparé à lui, aucune annonce de rencontre avec l'ancien président républicain, Donald Trump, n'a été faite. Javier Milei a ensuite quitté la Maison-Blanche pour se rendre à l'aéroport sans rencontrer la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, malgré une réunion par vidéoconférence prévue vendredi.
Cependant, ses collaborateurs proches sont restés pour une réunion technique au FMI, alors que l'Argentine lutte pour rembourser un prêt massif de 44 milliards de dollars contracté en 2018, en raison de réserves de devises étrangères au plus bas.
Des sources au sein de l'organisation, sous couvert d'anonymat, ont déclaré à la presse « qu'ils ont discuté des défis complexes auxquels le pays est confronté ». Ils ont promis de continuer à travailler en étroite collaboration à l'avenir. L'Argentine, confrontée à de graves difficultés économiques, affiche une inflation dépassant les 140% et près de la moitié (40%) de sa population vit dans la pauvreté.
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