Altercation au couteau près d’Angers : un Azéri sous OQTF en garde à vue

Une violente altercation s’est produite samedi 16 novembre 2024 vers 19 heures rue Parmentier, entre Angers et Trélazé, à proximité d’une mosquée turque et centre culturel. Deux personnes ont été blessées à l’arme blanche (couteau) lors de cet incident.

Un différend autour d’un commerce de rue finit en coups de couteau

Selon des sources proches du dossier, la dispute aurait éclaté après qu’un membre de la mosquée aurait demandé à un vendeur à la sauvette de cigarettes de déplacer son activité loin des lieux de culte. L’échange aurait dégénéré, conduisant à une agression au couteau. La victime, blessée au bras et au ventre, a été touchée superficiellement. Son pronostic vital n’est pas engagé, a confirmé le procureur de la République d’Angers, Éric Bouillard au journal Ouest France.

L’auteur présumé sous le coup d’une OQTF

L’auteur présumé des coups de couteau, un homme de 29 ans de nationalité azerbaïdjanaise, a été rapidement interpellé par la police. Déjà connu des services de police et des autorités préfectorales, il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) émise en novembre 2023 selon les informations d’Amaury Bucco. L’individu est actuellement en garde à vue dans le cadre de l’enquête.

🔴@Valeurs | Un membre de la mosquée de la rue Parmentier, à Trélazé (44), non loin d'Angers, aurait été poignardé après avoir demandé à un vendeur à la sauvette de cigarettes d'aller faire son commerce ailleurs que devant la mosquée, qui est aussi un centre culturel turc, selon… pic.twitter.com/Hs3kdiFgSB

— Amaury Bucco (@AmauryBucco) November 17, 2024

Exclusion d’un motif religieux

Dans une déclaration à Ouest-France, le procureur Éric Bouillard a tenu à écarter tout mobile religieux dans cette affaire. « Tout motif religieux est exclu », a-t-il affirmé, soulignant que les premières vérifications pointent plutôt vers un conflit lié au commerce informel devant la mosquée.

La police a ouvert une enquête pour déterminer les détails exacts de cette altercation et pour établir les responsabilités. Les forces de l’ordre travaillent sur la base des témoignages recueillis sur place et des éléments vidéo disponibles.

Entre 2015 et 2017, 44.000 personnes ont été victimes d’agressions de ce type selon l’Insee, soit une moyenne de 120 par jour. Depuis, aucune donnée officielle n’a été communiquée, alimentant le flou autour de ce phénomène préoccupant.

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