Enquêtes
Apostats de l’Islam : les vrais insoumis
ENQUÊTE – Plus que jamais, alors que nous croyons vivre une époque de Lumières, certains de nos concitoyens sont menacés dans leur conscience même : les apostats courageux qui ont osé quitter la prison mentale de l’islam font l’objet de toutes les haines des islamistes.
Dans les flux de commentaires des forums et des réseaux sociaux, des voix osent s’élever pour critiquer l’islam, mais si leur courage est sans limite, leur risque ne l’est pas moins. David, vêtu de sa chemise noire, prend le temps de partager son histoire. Son parcours d’apostasie et ses critiques de l’islam l’ont transformé en une cible de choix pour les islamistes. « Je parle bien des textes et pas des musulmans en général, qui pour la plupart se comportent bien. Je parle des islamistes », commence-t-il d’une voix résolue.
Seuls face à la horde
Sous le pseudonyme de « viviapostat », cet ex-converti à l’islam, autrefois radicalisé, utilise des plateformes comme TikTok et Twitter pour dénoncer l’islamisme. Mais la lumière qu’il projette sur les contradictions de l’islam attire les foudres des extrémistes. « J’ai reçu beaucoup de menaces de mort et j’ai subi du doxing », nous confie-t-il. Le doxing ? Une pratique très courante chez les islamistes, qui vise à communiquer des informations privées sur les réseaux, dans le but de retrouver une personne et de lui nuire (nom de famille, localisation, visage…) « C’est de cette façon que l’on est arrivé à l’assassinat de Samuel Paty. Avant d’être tué, il a été doxé. »
Ces menaces sont monnaie courante pour David, surtout depuis qu’un influent musulman a relayé de fausses accusations contre lui, le décrivant comme un islamophobe souhaitant faire la guerre aux musulmans, et capable de projeter des attentats contre les mosquées.
Tout a commencé en août dernier, lorsque David publie une vidéo à l’occasion de la Journée du blasphème, pour rendre hommage à ceux qui ont été tués pour avoir critiqué l’islam. Ce jour-là, au cœur de la mosquée, il se filme et lit dans sa tête des extraits d’œuvres de victimes de fatwas islamistes comme Wa
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