Agression de policiers à Marseille : un suspect se rend aux autorités

Le 16 octobre dernier, un incident violent s’est produit à Marseille, où deux policiers ont été attaqués lors de l’interpellation d’un trafiquant de stupéfiants dans le quartier populaire de la Castellane. Selon nos confrères du Parisien, les agents de la brigade spécialisée de terrain (BST) ont été violemment passés à tabac par un groupe d’individus arrivé sur place, alors que les forces de l’ordre maintenaient un suspect au sol. La scène, capturée sur vidéo, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, provoquant une forte indignation. Notamment dans un contexte dans lequel les forces de l’ordre sont régulièrement confrontées à des individus de moins en moins coopératif, et parfois violents.

Les policiers agressés en pleine intervention

Dans la vidéo, on aperçoit les policiers au sol, s’efforçant de contrôler un individu, moment durant lequel le groupe d’agresseurs s’est approché et a commencé à frapper les agents. En pleine mêlée, le suspect parvient à s’échapper. Le porte-parole du syndicat national Alliance police, Rudy Manna, a exprimé son indignation sur X, déclarant : « Notre société a créé des sauvages, des barbares. Les policiers luttent au quotidien contre cela et parfois sans les armes nécessaires ». De son côté, le préfet de police de Marseille, Pierre-Édouard Colliex, a qualifié ces images d’« insupportables », soulignant la gravité de l’agression.

Un individu s’est présenté au commissariat du XVe à Marseille

Suite à cet événement, une enquête a été ouverte pour « coups et blessures sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». L’individu initialement visé par l’interpellation a été rapidement arrêté et condamné à un an de prison. Mercredi  30 octobre, Le Parisien indique qu’un nouveau suspect a été placé en garde à vue après s’être rendu de lui-même au commissariat du XVe arrondissement. Les premiers éléments de l’enquête laissent à penser qu’il aurait porté un coup de pied aux policiers durant le lynchage. L’enquête doit désormais déterminer les responsabilités exactes du suspect.

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