Viols de Mazan : peines de 4 à 20 ans requises contre les 51 accusés du procès

Lundi 26 novembre, lors de l’ouverture de leur réquisitoire, les procureurs ont précisé que l’absence de consentement de Gisèle Pélicot ne pouvait en aucun cas être ignorée par les accusés. Dans ce procès des viols de Mazan, qui se tient devant la cour criminelle de Vaucluse, le ministère public a demandé des peines de prison allant de 4 à 20 ans pour les 51 accusés. Ces demandes sont formulées après une décennie de violences infligées à Gisèle Pélicot, victime de viols à répétition orchestrés par son mari, Dominique Pélicot.

Les peines demandées varient considérablement en fonction des responsabilités de chaque accusé. Pour Joseph C., 69 ans, poursuivi uniquement pour atteinte sexuelle sur Gisèle Pélicot, la peine minimale de 4 ans a été requise. En revanche, Dominique Pelicot, décrit comme le « chef d’orchestre » de ces violences, est confronté à la peine maximale de 20 ans. Pour les autres accusés, les peines varient entre 10 et 18 ans de réclusion criminelle. Le procureur a notamment requis 12 à 18 ans pour 36 des 50 coaccusés, poursuivis pour viols aggravés ou tentatives de viol.

Viols de Mazan ou le décalage crasse entre consentement et soumission

Les plaidoiries de la défense ont débuté ce mercredi après-midi, avec la première intervention de Béatrice Zavarro, avocate de Dominique Pélicot. Elles se poursuivront jeudi avec celle de Patrick Gontard, avocat de Jean-Pierre M., accusé de soumission chimique sur son épouse, à l’instar des faits reprochés à Dominique Pélicot. Le verdict est attendu pour le 20 décembre.

Alors que l’audience s’est suspendue après le réquisitoire, les plaidoiries se poursuivront jusqu’au 13 décembre. Le tribunal a annoncé que le verdict final serait rendu au plus tard le 20 décembre, mettant ainsi un terme à plusieurs semaines d’audiences intenses dans ce procès d’envergure nationale.

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