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L’armée israélienne a désormais 60 jours pour retirer ses troupes du territoire libanais, tandis que le Hezbollah, soutenu par l’Iran, doit repositionner ses forces au nord du fleuve Litani. Les armes lourdes du mouvement chiite devront également être déplacées de la frontière sud, laissant place à l’armée libanaise et à ses forces de sécurité. Un haut responsable américain a précisé que le retour des civils déplacés des deux côtés de la frontière serait facilité par cette redistribution des forces armées.

Le rôle clé des armées occidentales

Dans le cadre de cet accord, l’armée libanaise bénéficiera d’un soutien logistique et technique fourni par les États-Unis et la France. Ce soutien inclut des équipements, des formations et un financement encadré par un comité militaire réunissant plusieurs nations. En parallèle, le mécanisme tripartite déjà existant depuis la guerre de 2006, impliquant la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), Israël et le Liban, sera renforcé.

Désormais présidé par les États-Unis, ce dispositif vise à garantir une communication directe entre les parties et à traiter rapidement toute violation potentielle du cessez-le-feu. Joe Biden et Emmanuel Macron ont affirmé dans un communiqué commun que les deux pays veilleront à la pleine application de cet accord, rappelant également l’importance d’une réponse immédiate en cas d’escalade.

Au Liban, une paix fragile sous conditions

Malgré cet accord, la prudence reste de mise. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a averti que la durée de la trêve dépendra des actions futures du Hezbollah. « Si le Hezbollah viole l’accord et tente de se réarmer, nous réagirons immédiatement », a-t-il déclaré. Le groupe parti islamiste chiite, absent des négociations directes et représentées par le chef du Parlement libanais Nabih Berri, n’a pas encore commenté l’accord.

Avec la cessation des hostilités, les habitants des zones frontalières du sud du Liban et de la plaine de la Békaa ont commencé à retourner dans leurs villages. Pour ces populations, l’accord représente un fragile espoir de normalité après des mois d’incertitude et de destruction. Alors que le Liban tente de se relever, la communauté internationale devra rester vigilante pour éviter que cette trêve ne devienne qu’une parenthèse dans un cycle de violences endémique.

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