Société
Bardella, Maréchal, Zemmour, Lisnard et même BHL : les personnalités qui soutiennent Boualem Sansal
Emprisonné depuis le 16 novembre par le régime algérien pour « acte terroriste ou subversif », l’écrivain Boualem Sansal a reçu le soutien de nombreuses personnalités politiques et médiatiques.
Depuis l’emprisonnement de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal le 16 novembre dernier, une grande partie de la classe politico-médiatique, particulièrement à droite, a déclaré son soutien au lauréat du grand prix du roman de l’Académie française. En revanche, des absences ont bien été remarquées.
La droite derrière Boualem Sansal
Boualem Sansal ne s’est jamais revendiqué de droite. En fait, il parlait à tous ceux qui voulaient bien l’entendre, quelles que soient ses idées politiques. Pourtant, aujourd’hui, ce sont des personnalités politiques de la droite – et du centre dans une moindre mesure – qui le défendent.
Jordan Bardella, président du Rassemblement national, n’a pas hésité à prendre position : « Boualem Sansal a toujours combattu, avec courage, l’intégrisme islamiste. Son emprisonnement par le régime d’Alger inquiète tous les défenseurs de la liberté. Espérons qu’il soit en bonne santé et que la France obtienne rapidement sa libération. »
« Il n’a jamais plié devant le régime d’Alger, il n’a jamais cessé d’alerter sur le danger de l’islamisme. Si son arrestation est confirmée, la diplomatie française et le président de la République doivent se mobiliser sans attendre pour obtenir la libération de #BoualemSansal », a déclaré de son côté la présidente d’Identité-Libertés, Marion Maréchal.
Le président de Reconquête, Éric Zemmour, a quant à lui développé longuement ses idées sur la question franco-algérienne et l’affaire Sansal dans un entretien fauteuil rouge diffusé sur notre chaîne YouTube.
Le leader des Républicains, Laurent Wauquiez, s’est également fendu d’un post sur Twitter appelant à déployer : « Tous les moyens de pression sur l’Algérie » pour libérer Boualem Sansal. Toujours à droite, le parti Nouvelle Energie de David Lisnard a collé des affiches pour appeler à la libération de l’écrivain sur ses locaux parisiens.
Un centre plus timide, une gauche quasi-absente
Le gouvernement, de son côté, est resté presque muet sur la question. À part une déclaration de la ministre déléguée aux Français de l’Étranger, on peine à retrouver la moindre parole de défense autre que quelques mots d’Emmanuel Macron ayant fuité affirmant qu’il était « préoccupé ».
Hors politique tout de même, les tenants du centre « universaliste » et « humaniste » se sont réveillés. Parmi eux, leur plus éminent représentant : Bernard-Henri Lévy. Ce dernier a ainsi rédigé une tribune dans Le Point ce mardi 26 novembre, titrant : « On n’arrête pas Sansal ! ». Il a notamment fustigé la « clique policière d’un État assassin » et « l’assourdissant silence des autres, notamment à gauche et, tout particulièrement, à la direction des partis de la mouvance dite progressiste. »
Assourdissant, le mot est bien choisi pour décrire le néant presque complet qui entoure la gauche depuis dix jours. Pour le moment, partis politiques et médias, si prompts à défendre le terroriste Georges Abdallah, restent muets face à l’emprisonnement par une dictature de l’écrivain franco-algérien.
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