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[Édito] Quand Alice Cordier et les Némésis humilient Raphaël Arnault et son cortège pro-Hamas : clash et confrontations sous haute tension
Ce devait être une manifestation de femmes, par des femmes et pour les femmes. Le collectif Nous Toutes conviait ses militantes féministes à défiler dans Paris ce samedi 23 novembre pour défendre les libertés du sexe féminin. C’était sans compter leur sectarisme, et les perturbateurs d’ultra gauche dont le fiché S (et député) Raphaël Arnault. RÉCIT.
Rendez-vous était donné par la cheffe de file des Némésis, Alice Cordier, ce samedi matin dans un parc près de Paris où les 80 militantes et sympathisantes du collectif se sont réunies. L’organisation était rodée : perruques, maquillages, ambiance boot camp, colonnes militaires, pancartes dissimulées, cagoules et mitaines. Les Némésis doivent passer incognito pour espérer s’infiltrer dans le cortège de Nous Toutes (prévu samedi 14h au départ de Gare du Nord), cette association à tendance gauchiste qui ne veut pas d’elles. Pourquoi ? Alice Cordier et ses filles seraient d’extrême droite. Il faut dire que rappeler les faits quant aux meurtrier.e.s (osons ici l’écriture inclusive) de Lola et Philippine vous catégorise d’extrême droite. Soutenir Gisèle Pélicot dans son effroyable calvaire aussi, apparemment.
Venues de toute la France, les soldates de Némésis partiront groupées, main dans la main, sans dire un mot sur l’action prévue, dans les transports en commun. Elles espèrent pouvoir tenir plus qu’une simple poignée de minutes dans le cortège, discrétion est donc de rigueur. Métro Anvers, 13h, les filles sont là. Le stress monte pour Alice Cordier, ainsi qu’Anaïs et Yona, porte-paroles du collectif. Et pour cause, à peine tentent-elles de rejoindre le boulevard Magenta où s’élancent déjà les premiers cortèges, qu’une escouade de policiers mobiles les arrêtent. Les Némésis ne pourront s’intégrer au cortège de Nous Toutes. Mais, pour la première fois, elles pourront manifester (en amont) : escortées par un cordon de CRS.
« C’est dingue de se dire qu’en France en 2024, on est obligées d’être escortées par la Police pour simplement scander nos slogans, mais la bonne nouvelle c’est qu’on va pouvoir manifester plus de 5 minutes pour la première fois » nous livre Alice Cordier. De fait, sitôt élancées, les slogans s’enchainent : « Libérez-nous de l’immigration ! Violeur français, en prison, violeur étranger dehors ! Application des OQTF ! » et font vibrer le cœur des militantes, ravies de pouvoir s’époumonner en plein cœur de Paris sous les visages de Lola, Philippine et Gisèle.
Mais très vite, les Némésis vont alors se confronter à leur principal ennemi : le sectarisme, et la haine. La haine des pseudo « antifascistes » réunis pour l’occasion sous les bannières de la Jeune Garde, loin, loin devant, entourés, eux aussi de CRS, l’ironie, pour ne surtout pas affronter de trop près les vaillantes camarades d’Alice Cordier. Hurler « fachos ! nazis ! » de loin est confortable, mais pas très enrichissant intellectuellement : à ce propos, la moindre de nos interactions avec ces auto-proclamés antifas s’est systématiquement conclue par un refus catégorique de nous apporter le moindre argument.
Et des arguments, ils en ont pourtant : non pas pour les femmes, mais pour le Hamas. Oui car, loin de se soucier du sort des femmes françaises, et israéliennes au passage, tout ce qui semble intéresser la petite gauche bourgeoise parisienne est le sort de Gaza, vous me direz quel rapport avec la choucroute. Oui mais voilà, toute occasion est bonne pour déverser son antisémitisme et son (vrai) fascisme sur l’espace public : « Macron, Hollande, Sarkozy, sionistes ! », chacun en a pour son compte. Pire, une dame coiffée d’un foulard aux couleurs palestiniennes que nous surprenons en train de coller des stickers « libérez gaza ! » sombre dans l’ignonomie en affirmant : « les femmes juives n’ont pas été violées le 07 octobre ».
Les bras nous en tombent, face à l’horreur. Mais nous avons quand même fait l’effort, avec notre équipe, de saluer chaleureusement, et non moins amicalement, le leader de toute cette offensive anti-France : Raphaël Arnault. Sourire guingois, le fiché S me demande comment je vais. Mal, comme beaucoup de Français, en me retournant et en voyant se refléter face aux drapeaux palestiniens les visages de Lola, Philippine et Gisèle.
À voir : [REPORTAGE VIDÉO] Némésis vs. Antifas : le clash face aux pro-Hamas !
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