Société
Crépol : les six militants nationalistes remis en liberté
Après l'horrible meurtre du jeune Thomas, 16 ans, tué par des « jeunes » lors d'un bal privé dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023 à Crépol (Drôme), des manifestants « d'ultra-droite » s'étaient rassemblés pour une manifestation à demi spontanée dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, quartier dont sont originaires les assassins suspectés de Thomas.
À la suite de cette manifestation qui avait fait hurler la gauche, la macronie et les médias mainstream, qualifiant tous unanimement les manifestants de militants « d'ultra-droite », six jeunes hommes âges de 18 à 25 ans avaient été arrêtés et jugés en comparution immédiate à Valence le 27 novembre 2023, pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences » ou de « dégradations ». Ils avaient également été interdits de séjourner dans la Drôme et de détenir une arme pendant cinq ans. Parmi les prévenus figurait un étudiant en cinquième année de philosophie à la Sorbonne, un militaire, un stagiaire en génie mécanique, un chômeur, un étudiant en commerce international, un développeur informatique. Trois autres, dont un mineur, avaient été placés sous contrôle judiciaire.
Manifestation de Crépol : un procès politique ?
Les six militants ayant passé Noël et le nouvel An derrière les barreaux ont été, selon une information du Parisien, remis en liberté ce mardi 9 janvier dans l’attente de leur nouveau procès de la cour d’appel de Grenoble.
Une semaine après l'assassinat du jeune Thomas, moins d'une centaine de nationalistes avaient marché dans la cité de la Monnaie aux cris de « justice pour Thomas ». Fumigènes à la main pour certains, cagoules sur le visage pour d'autres, les vidéos des manifestations avaient fait le tour des réseaux sociaux. C'est d'ailleurs via les réseaux sociaux, notamment TikTok, que les manifestants avaient été informés du rassemblement. Une très grande partie des médias avaient parlé d'une « nuit de violence » alors même que les seules victimes physiques étaient du côté des manifestants et non des habitants de la cité de la Monnaie.
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