Christopher Sebaoun, conseiller municipal de Tours et membre de la majorité municipale EELV, a été interpellé jeudi dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants, selon les informations d’Europe 1. Délégué aux questions liées à la Loire et au Cher ainsi qu’à la préservation du patrimoine fluvial, cet élu, jusqu’ici inconnu des services judiciaires, fait désormais l’objet d’une attention particulière.
Les autorités ont procédé à des perquisitions dans cette affaire, bien que leurs résultats n’aient pas encore été dévoilés. Cette interpellation soulève des questions au sein de la majorité municipale écologiste de Tours, qui s’efforce de préserver son image malgré la houle et la tempête. Le dossier reste à suivre de près.
Sebaoun et Kerbrat : ces liaisons stupéfiantes entre la gauche et les drogues
L’affaire qui tourmente la municipalité de Tours résonne avec un épisode récent impliquant Andy Kerbrat, député LFI de Loire-Atlantique. Interpellé à Paris en pleine transaction de drogue, il avait sur lui 1,35 g de 3MMC, une substance de synthèse prisée lors des soirées chemsex. L’ironie de la situation réside dans le fait qu’au même moment, l’élu apposait sa signature au bas d’une pétition dénonçant cette pratique dangereuse et réclamant des mesures urgentes pour en limiter les ravages.
Après les révélations du journal Mediapart, Andy Kerbrat avait alors promptement reconnu ses torts, invoquant des « fragilités psychologiques » et une consommation récurrente de drogues de synthèse dont il mesure les effets délétères, y compris sur lui-même. Présentant des excuses à ses électeurs, à son groupe et aux militants du Nouveau Front populaire, il avait promis de lutter face à son addiction grâce à un protocole de soins déjà engagé. Sur le plan judiciaire, il sera jugé par ordonnance pénale.
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