Politique
Révolte agricole à Agen : Frontières sur place pour des images et témoignages exclusifs
🚨 Un pneu crevé et 8h de voiture plus tard, nous sommes arrivés en Gironde pour suivre la révolte des agriculteurs. On est allés à la rencontre (tardivement) de quelques paysans qui nous ont expliqué qu’ils partent pour Agen demain, 8h. Nous seront présents. @Frontieresmedia pic.twitter.com/MS1K0qwuVm
— David Alaime (@DavidAlaime) November 21, 2024
Tracteurs en route pour Agen, Barnier sous pression
Dès l’aube, à 7h du matin, Frontières est sur place afin de documenter le départ du convoi. Les tracteurs quittent le port de Bordeaux sous l'œil des forces de l’ordre, CRS et gendarmerie en tête. La rocade bordelaise est ralentie, mais le cortège avance, imperturbable.
🚨 Il est 7h, les premiers tracteurs quittent le port de Bordeaux, direction Agen pour rejoindre un autre point de blocage. #AgriculteurEnColere
📍Frontières est présent sur place. pic.twitter.com/HTHiCajkEq
— Frontières (@Frontieresmedia) November 22, 2024
Karine Duc, figure de la Coordination Rurale, martèle au micro : « Direction Agen. Tant que nous n’aurons pas des preuves concrètes de changements, nous continuerons. » Le discours est clair. L’annonce récente du ministre Michel Barnier n’a pas convaincu : « Théoriquement, on nous donne satisfaction, mais si ce ne sont pas des promesses de menteur.
« Nous sommes capables de tout et partout, on surveille de très très près monsieur Barnier suite à ses annonces. Les mobilisations continuent »
🚨 Direction Agen nous annonce Karine Duc, de la Coordinarion Rurale. pic.twitter.com/UXBtWJriF3
— Frontières (@Frontieresmedia) November 22, 2024
On veut du concret avant la fin de l’année. » Au fil de cette journée tendue, Frontières multiplie les rencontres et recueille des témoignages exclusifs. L’objectif : donner une voix à ces agriculteurs qui dénoncent un mépris d’État et des politiques inadaptées. L’un d’eux résume : « Nous sommes capables de tout et partout. Monsieur Barnier ferait bien de nous écouter. »
« Théoriquement, on nous donne satisfaction, si ce ne sont pas des promesses de menteur. On veut des preuves dans les 15 jours, 3 semaines.
Des choses peuvent se faire d'ici la fin de l'année concernant les normes européennes » : un agriculteur de la CR au micro de Frontières. pic.twitter.com/zv1KqnF7VU
— Frontières (@Frontieresmedia) November 22, 2024
Sur place, la tension monte à mesure que le convoi s’approche d’Agen. Certains agriculteurs choisissent cependant de rentrer chez eux, épuisés par des semaines de lutte. La mobilisation s’affaiblit-elle ? Pas pour la Coordination Rurale, qui maintient la pression. Nous resterons à Agen dans les jours à venir pour suivre l'évolution des blocages.
À lire aussi : Loi Egalim : pourquoi les agriculteurs ne voient toujours pas la couleur d’un revenu décent ?
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