Politique
François Bayrou à Matignon : les réactions politiques s'enflamment
La cheffe des députés La France Insoumise, Mathilde Panot, a été parmi les premières à exprimer son désaccord. « Deux choix clairs s’offrent au pays : la continuité des politiques de malheur avec François Bayrou ou la rupture. Nous avons fait le nôtre », a-t-elle déclaré sur X, tout en confirmant que son groupe voterait une motion de censure. Manuel Bompard a renchéri : « Après 8 jours de vaudeville, Bayrou est nommé Premier ministre. C’est un nouveau bras d’honneur à la démocratie. Après avoir perdu toutes les dernières élections, Macron installe son premier et dernier soutien à Matignon. Faire tomber Bayrou, ce sera donc faire tomber Macron. Nous déposerons une motion de censure ! »
Dans la même veine, Clémence Guetté, également députée LFI, a jugé que cette nomination « poursuit la violence macroniste, jusqu’au bout ». Louis Boyard, député du Val-de-Marne, a dénoncé un « Michel Barnier bis » et affirmé que « la censure est donc inévitable ». Éric Coquerel a promis que LFI « jouerait pleinement son rôle d’opposant ».
Fabien Roussel, chef du Parti communiste, a de son côté appelé à un « changement de cap politique » et au respect du Parlement, tout en rejetant par avance le recours au 49.3. Il a cependant averti que son parti jugerait « sur pièce » le futur gouvernement Bayrou.
Les écologistes et le RN nuancent leurs critiques de François Bayrou
Dans le camp écologiste, Marine Tondelier s’est montrée particulièrement critique, qualifiant la situation de « mauvais théâtre de boulevard » et d’« incompréhensible sur un plan électoral ».
Du côté du Rassemblement National, Jordan Bardella a opté pour une approche plus mesurée, précisant qu’il n’y aurait pas de « censure a priori » de la part de son parti. Cette attitude tranche avec celle de François Ruffin, député LFI, qui a accusé Emmanuel Macron de se « moquer des Français » tout en confirmant qu’il voterait pour faire chuter le gouvernement Bayrou.
À lire aussi : EN DIRECT – Matignon : François Bayrou vient d’être nommé Premier ministre par Emmanuel Macron
2 commentaires
LECAILLE VINCENT
La France islamiste (LFI) encore et toujours dans l'invective et la menace!
Signaler un abusJean-Pierre Pasche
Les députés et les sénateurs sont face à une question importante : "est-il nécessaire de vouloir absolument censurer François Bayrou, même si ce n'est pas sa place en tant que premier ministre" ? Le responsable de cette gabegie n'est autre que le président de la République. Donc, plutôt que de tirer sur le fusible, démonter l'installation électrique en vous concertant et en trouvant une majorité afin de provoquer la démission de celui par qui tous ces maux sont arrivés. N'oubliez pas la possibilité de la mise en oeuvre de l'article 16 de votre constitution. Après, il sera trop tard pour pleurnicher. Soit vous avez des c....... et vous trouvez un accord inter-partis, soit vous laissez la France sombre encore un peu plus dans le chaos. Je ne suis pas à votre place. Et, j'observe votre situation depuis l'étranger. La balle est dans le camp des députés et des sénateurs. S'ils n'ont toujours pas compris que le problème est à la tête de l'état français, la solution n'existe pas.
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