Politique
Antifas-LFI : quand des élus fricotent avec le pire du gauchisme
La Jeune Garde, groupe prétendument antifasciste, cherche à améliorer sa réputation malgré sa violence assumée. Bénéficiant du soutien décomplexé de La France Insoumise, le groupuscule antifa cherche à étendre son influence à travers la France.
Malgré une violence assumée, la Jeune Garde, groupe prétendument antifasciste qui justifie son fonctionnement agressif comme une réponse à l’extrême droite, aspire à acquérir une meilleure réputation, une sorte de dédiabolisation gauchiste. Depuis sa création en 2018, l’organisation a continuellement accru sa visibilité médiatique, en accord avec ses principes. En effet, la Jeune Garde affirme une orientation structurante, une proximité avec les partis politiques, se présentant comme moins indépendante que le milieu antifa révolutionnaire conventionnel.
Provenant du NPA, Raphaël Arnault a tenté de se lancer dans une carrière politique en se portant candidat aux élections législatives de 2022, dans la 2ᵉ circonscription du Rhône, expérience qui s’est soldée par un échec cuisant. Malgré cette déconvenue, Raphaël Arnault continue d’avoir des liens étroits avec divers dirigeants syndicaux et politiques tels qu’Olivier Besancenot et l’ancien candidat anticapitaliste Philippe Poutou.
De plus, le soutien régulier de députés de La France Insoumise à ces militants violents confère une sorte de légitimité inattendue au mouvement. Jean-Luc Mélenchon, le leader insoumis, a été aperçu à plusieurs reprises aux côtés de Raphaël Arnault et d’autres membres du groupuscule, encourageant les antifascistes et les militants de LFI à s’opposer à l’extrême droite avec des « méthodes impactantes ». Imaginez un seul instant Marine Le Pen s’afficher et prendre la défense de militants du GUD… Mais à gauche tout est permis.
Antifa violent : le privilège rouge
De nombreux soupçons planent quant à la participation de membres de la Jeune Garde dans le service d’ordre des manifestations gauchistes. En effet, en plus de la proximité affichée entre Raphaël Arnault et Jean-Luc Mélenchon, une grande partie des élus insoumis semble soutenir de près ou de loin ces militants Antifa. Carlos Bilongo s’est ainsi fièrement affiché dans une session de boxe avec le groupe Jeune Garde de Strasbourg ; Antoine Léaument, Éric Coquerel et Thomas Portes sont des participants réguliers des manifestations organisées par la Jeune Garde… Enfin, Manuel Bompard et Sébastien Delogu ont marqué par leur présence au camp d’été du groupuscule antifa en 2023. De même, Danièle Obono était présente avec eux lors d’une réunion à Montpellier le 23 mars 2024, arborant une affiche combinant les logos de la Jeune Garde et de LFI…
Le point culminant de cette étroite collaboration a été la réception de Raphaël Arnault à l’Assemblée nationale par des membres de La France Insoumise, encore une fois, pour discuter des violences de « l’extrême droite ». « Une évidence » pour le député écologiste Aurélien Taché, qui a invité le groupe ultra-violent en soulignant que ce « groupe mène un travail de veille extrêmement important ».
Avec un tel soutien politique et une telle complaisance des autorités, la Jeune Garde se développe rapidement. Le nombre de sections augmente : Lyon, Paris, Strasbourg, Lille, Montpellier, et deux en cours de création à Aix-en-Provence et à Toulouse. Actuellement, le groupuscule cherche à s’implanter au Puy-en-Velay pour s’opposer… à une librairie catholique. Cette expansion découle de la rupture avec les méthodes traditionnelles des antifascistes qui misaient davantage sur une pleine liberté loin de tout parti politique.
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