International
Violences à Amsterdam : la police enquête sur 45 suspects après le match Maccabi Tel-Aviv-Ajax
À la suite des affrontements survenus le 7 novembre autour du match opposant le Maccabi Tel-Aviv à l'Ajax Amsterdam, la police néerlandaise a déjà identifié neuf suspects et poursuit ses investigations sur 45 autres personnes. Une équipe spéciale a été déployée pour analyser de nombreuses images capturées pendant les incidents, afin d’identifier les responsables des violences ayant marqué cette soirée.
« Au vu de la gravité des faits et de leur résonance dans la société, nous avons immédiatement constitué une cellule d’enquête », a expliqué Janny Knol, cheffe de la police des Pays-Bas. Les autorités prévoient d'élargir le cercle des suspects dans les prochains jours, en se concentrant sur tous les délits sans distinction de profil.
Des violences au cœur d’une capitale sous tension
Après la rencontre, des supporters du Maccabi Tel-Aviv ont été pris pour cible par des hommes circulant à scooter. Selon la police, ces agressions auraient été encouragées par des appels à la violence diffusés sur les réseaux sociaux, incitant à attaquer des juifs.
Violences antijuives à #Amsterdam : les attaques étaient bien préméditées, les chauffeurs Uber auraient joué un rôle de premier plan pic.twitter.com/qbfjOek1L0
— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) November 10, 2024
Cinq supporters israéliens ont été brièvement hospitalisés après ces violences, qui ont suscité un tollé aux Pays-Bas et en Israël. Les autorités des deux pays ont condamné les attaques, qualifiées d’« antisémites », et ont demandé des sanctions rapides contre les responsables.
Cependant, plusieurs groupes de défense des droits des musulmans ont nuancé les condamnations en rappelant que les violences n’étaient pas unilatérales. Ils ont également dénoncé les provocations des supporters israéliens avant le match.
L'indignation internationale
Pour rappel, à l’international, l’indignation avait éclaté après ces agressions antisémites. Benjamin Netanyahou avait dénoncé un « incident très grave », tandis que le Premier ministre néerlandais, Dick Schoof, avait exprimé sa « honte » face à cette attaque en 2024. Emmanuel Macron avait condamné ces actes en évoquant les « heures les plus sombres de l’Histoire », et Ursula von der Leyen avait réaffirmé que « l'antisémitisme n’avait pas sa place en Europe ».
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