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Royaume-Uni : le député Iqbal Mohamed défend le mariage entre cousins
La Chambre des communes britannique a récemment été le théâtre d’un débat révélateur des défis posés par l’immigration et les fractures culturelles qu’elle engendre. Le député indépendant Iqbal Mohamed, élu en 2022 dans une circonscription à forte population musulmane, s’est farouchement opposé à un projet de loi visant à interdire le mariage entre cousins.
Lors de son intervention, Iqbal Mohamed a défendu cette pratique en affirmant : « 35 à 50 % des populations subsahariennes préfèrent ce type de mariage. » Il a insisté sur ses vertus, telles que le renforcement des liens familiaux et une sécurité économique accrue : « Cela contribue à renforcer les liens familiaux et à donner aux familles une base financière plus sûre. »
Cependant, il a lui-même reconnu les risques sanitaires associés, soulignant : « Il existe des risques avérés pour la santé liés au mariage entre cousins, je suis d’accord. » Malgré cela, il a exhorté la Chambre à rejeter le projet de loi : « J’exhorte donc la Chambre à voter contre cette motion et à trouver une approche plus positive pour résoudre les problèmes causés par les mariages entre cousins. »
Le poids de l’immigration
Cette polémique illustre une réalité inquiétante : le Royaume-Uni fait face à des revendications identitaires renforcées par l’immigration de masse. Selon Iqbal Mohamed, « les populations africaines préfèrent ou acceptent les mariages entre cousins », mais pour de nombreux analystes, cette défense reflète une fragmentation sociétale alarmante. Suite à cette intervention, un député conservateur a rappelé : « Cette pratique reflète des structures claniques étrangères qui n’ont pas leur place dans une société moderne. » Ces mots traduisent l’inquiétude face à une montée en puissance des revendications communautaires.
L'Angleterre se trouve, en effet, à un tournant démographique sans précédent. En 2023, les statistiques marquent un véritable basculement : les Britanniques blancs ne représentent plus que 55,7 % des naissances, tandis qu’à Londres, ils ne constituent qu’un cinquième des nouveaux-nés.
Plutôt que de promouvoir l’assimilation, l’autonomisation politique des minorités sert parfois à justifier des pratiques rétrogrades, défiant les normes britanniques et menaçant l’unité nationale. Pour certains, le discours d’Iqbal Mohamed est un signal d’alarme sur l’érosion des valeurs partagées.
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