Affaire Philippine : le suspect du meurtre accepte son extradition vers la France

Il change d’avis. Mardi 29 octobre, Taha Oualidat, principal suspect du meurtre de la jeune Philippine fin septembre dernier, a finalement accepté son extradition depuis la Suisse vers la France, rapporte BFMTV. C’est son avocate suisse, Me Florence Yersin, qui a fait connaitre la décision de son client. Initialement, lorsqu’il avait été interpellé en Suisse quelques jours après le meurtre de Philippine de Carlan, le mise en cause, âgé de 22 ans, avait été présenté à un magistrat helvétique. Celui-ci avait demandé au suspect s’il acceptait son extradition vers la France, avant que Taha Oualidat n’oppose un refus. En définitive, son avocate a indiqué que son client avait changé d’avis, ce qui devrait permettre une extradition dans les jours à venir.

Un meurtre qui avait ému la France

Taha Oualidat, de nationalité marocaine, était arrivé illégalement sur le sol français en 2019. Il avait déjà été condamné pour viol, des faits commis peu de temps après son arrivée sur le territoire français à Taverny dans le Val-d’Oise. Condamné à sept ans de prison, il en avait exécuté presque cinq. Placé en centre de rétention administrative, il avait été libéré par un magistrat tout début septembre. Lorsque le Maroc fait parvenir aux autorités françaises le laissez-passer consulaire nécessaire à l’exécution de l’OQTF, il est trop tard, Taha Oualidat est déjà dans la nature.

La jeune Philippine de Carlan, 19 ans, sera retrouvée morte le 21 septembre dans le bois de Boulogne, à Paris. Son meurtre a ému la France entière, et les responsables politiques de droite, de LR au RN en passant par l’UDR n’ont pas manqué de faire le lien avec une autre affaire tout aussi atroce, le viol et le meurtre de la petite Lola Daviet, 12 ans, par une Algérienne, elle aussi sous OQTF, en 2022.

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