Propos flirtant avec l'apologie du terrorisme chez Blast : le 7 octobre, « l’un des épisodes de libération d’un peuple opprimé »

Ce lundi 7 octobre était un jour de commémoration où le monde s’est uni afin de rendre hommage aux victimes des attaques du Hamas, survenues en Israël il y a un an. De nombreux rassemblements et cérémonies ont été organisés aux quatre coins du globe. Cependant, alors que le monde se recueillait, le média Blast, le souffle de l'info a choisi d’aborder ces événements sous un autre angle.

Dans une émission spéciale intitulée Israël-Palestine : après le 7 octobre, bilan d’un an de propagande et de coups de force, le média a réuni plusieurs intervenants pour discuter des conséquences politiques et médiatiques des attaques. Divisée en deux parties, l'émission a notamment accueilli des personnalités comme Alain Gresh, Aymeric Caron, Sylvain Cypel, et Michèle Sibony.

Des propos sur Blast qui ont provoqué l'indignation

C’est une intervention de Michèle Sibony, militante antisioniste de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix), qui a enflammé les débats. Cette dernière a déclaré que : « Ce serait bien qu'on arrive à comprendre qu'il y a un seul narratif, que tous ces gens-là : les juifs morts le 7 octobre et tous ceux qui ont suivi le 7 octobre, sont les victimes du régime colonial. Tant qu'on ne touchera pas à ce régime et qu'on ne le posera pas comme la pierre angulaire de tout ce qui est en train de se passer, rien ne sera possible. Mais en réalité, si on acceptait de considérer que les juifs qui ont été tués lors du 7 octobre ont été tués parce qu'ils sont pris dans le système colonial qui fait d'eux des privilégiés, qu'ils le veuillent ou non, qu'ils soient des gens bien ou pas, ce n'est pas la question. Structurellement, ils sont pris dans un système qui les désigne comme cibles. D'où la peur des Israéliens et une peur justifiée, sauf qu'on lui donne de faux motifs,