Nice : trois policiers agressés lors d'une intervention

Dimanche soir, trois policiers ont été violemment agressés lors d’une intervention dans le quartier Libération à Nice, non loin de la permanence du député UDR Bernard Chaix. L’incident, survenu aux environs de 22 h 30 avenue Auguste Raynaud, faisait suite à un différend signalé sur la voie publique. Selon nos confrères du Figaro, dès leur arrivée sur les lieux, les fonctionnaires ont été confrontés à un groupe agité, qui a immédiatement fait preuve d’une grande violence à leur encontre.

Une intervention qui dégénère à Nice

Une policière a été la cible d’un coup de poing, avant d’être tirée par les cheveux et frappée à plusieurs reprises. Ces agressions lui ont causé des douleurs persistantes au dos ainsi qu’à la main droite. Un autre policier a été violemment frappé à l’aide de béquilles, subissant des blessures au coude, au tibia, au dos, aux cervicales et aux poignets.

Trois interpellations pour violences et rébellion

Rapidement, deux hommes et une femme ont été interpellés par les forces de l’ordre. Tous trois ont été placés en garde à vue pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « rébellion ». Lundi en fin de matinée, leurs auditions étaient encore en cours.

Ces agressions, qualifiées de circonstance aggravante, exposent les mis en cause à des sanctions judiciaires plus sévères. En effet, les violences dirigées contre des policiers, des pompiers ou encore des élus sont punies de manière plus stricte qu’une agression classique. En fonction des circonstances, les sanctions encourues peuvent inclure des peines de prison ferme et des amendes conséquentes, pouvant atteindre jusqu’à 150.000 euros.

À lire aussi : [Contrenquête] « Radical pragmatique » selon Le Parisien : qui est vraiment Abou Mohammed al-Joulani, ce djihadiste devenu maître de la Syrie ?