International
États-Unis : les antifas s'enflamment
L'élection de Donald Trump en 2016 a provoqué une mobilisation intense de l'extrême gauche américaine, qui a redoublé d'efforts pour s'opposer à ce qu'elle considère comme une menace « fasciste et d'extrême droite ». L'implication des antifas les plus violents dans ces affrontements a été largement médiatisée. Point culminant de ces violences, le rassemblement « Unite the Right » à Charlottesville, en Virginie, en août 2017, quand des groupes antifascistes ont affronté des manifestants de l'extrême droite la plus radicale.
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Le même phénomène s'est d'ailleurs reproduit en 2020 lors des émeutes déclenchées par le mouvement Black Lives Matter, lorsque des affrontements violents ont éclaté entre des groupes d'extrême droite, souvent venus armés pour protéger la propriété de riverains excédés par les pillages, et des membres de l'extrême gauche soutenant ou participant aux pillages. Les armes à feu étant largement présentes aux États-Unis — sur les cinquante États, trente et un autorisent le port visible d'armes en public — ces affrontements ont parfois été le théâtre d'échanges de tirs entre les deux camps.
Depuis ces événements marquants, l'extrême gauche radicale n'a cessé de s'opposer à la campagne de Trump et à ses partisans, tout en les assimilant aux groupes suprématistes blancs violents que Trump a pourtant publiquement condamnés. Perturbations de manifestatio
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