Société
Budget 2025 : Charles de Courson dénonce les subventions aux « films sans public »
Le débat sur le budget 2025 s'est déroulé ce mercredi 16 octobre à l’Assemblée nationale, lors duquel Charles de Courson, rapporteur général du budget, a formulé de sévères critiques à l'égard des subventions allouées à l'industrie cinématographique. Selon lui, une part significative des fonds publics est mal utilisée pour financer des films qui n'attirent pas de spectateurs, une situation qu'il juge incompatible avec les contraintes économiques actuelles.
Des subventions gaspillées dans le cinéma selon Charles de Courson
Pour Charles de Courson, les aides accordées à certains films sans audience ne sont plus justifiables. Selon les informations du JDD, il estime que l'argent public ne devrait pas servir à financer des productions qui peinent à rencontrer leur public. Il appelle donc à une réduction de ces subventions, qu'il perçoit comme un gaspillage dans un contexte dans lequel la réduction du déficit budgétaire est cruciale.
« On subventionne parfois des films qui n'ont pas de public », a-t-il souligné, plaidant pour une meilleure gestion des finances publiques.
Repenser les niches fiscales
Dans une optique plus large de réduction des dépenses, Charles de Courson propose également de revoir plusieurs dispositifs fiscaux, notamment le crédit d’impôt recherche ainsi que certaines exonérations, comme celles liées aux droits de donation ou de succession.
Bien que son intérêt soit principalement sur les subventions culturelles, il estime que d’autres niches fiscales coûtent cher à l'État et méritent une réforme.
Un budget difficile à faire passer
Le rapporteur général du budget doute par ailleurs que ce projet de loi de finances soit adopté sans ajustements majeurs. Sans une refonte des dépenses publiques, spécifiquement des aides allouées à la culture, il craint que le budget 2025 soit bloqué au Parlement.
Il envisage même l’éventualité d’un recours à l’article 49.3 de la Constitution, qui permettrait au gouvernement de faire passer le texte sans vote. Selon de Courson, il est temps de mettre fin aux subventions excessives, entre autres, dans le secteur du cinéma, pour assainir les finances publiques.
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