Société
Blanche-Neige : un démarrage chaotique et une note de 1,7 sur IMDb
La dernière version live-action de Blanche-Neige, portée par Rachel Zegler et Gal Gadot, a fait un flop retentissant lors de son week-end d’ouverture aux États-Unis. Le film, qui est sorti le 21 mars dernier, n’a rapporté que 43 millions de dollars, un chiffre bien en deçà des attentes, le plaçant parmi les remakes en prises de vues réelles les moins rentables de Disney.
Avec un budget de production supérieur à 250 millions de dollars, les attentes étaient grandes, mais la réception semble plus que mitigée. Bien que le film ait rapporté 44,3 millions de dollars à l’international, son total mondial de 87,3 millions reste bien insuffisant face à son coût exorbitant. En comparaison, La Petite Sirène (2023), avec un budget similaire, avait récolté plus du double de ce que Blanche-Neige a empoché lors de son premier week-end.
Ajoutant à ce tableau déjà peu flatteur, le film obtient l'une des pires notes sur IMDb, avec une note de 1,7/10.
Un enchaînement de polémiques
Le film a suscité de nombreuses controverses bien avant sa sortie. L’actrice avait qualifié le film de 1937 de « dépassé » et expliquait que le Prince Charmant « la traque littéralement ». Elle précisait également : « Elle ne sera pas sauvée par le prince, et elle ne rêvera pas du grand amour. Elle rêve de devenir la dirigeante qu'elle sait pouvoir être ».
Le mécontentement s’est également intensifié avec les déclarations de Peter Dinklage, acteur connu pour son rôle dans Game of Thrones et atteint de nanisme. Ce dernier a dénoncé l’hypocrisie de Disney, qui maintenait la représentation des sept nains, désormais animés en images de synthèse. Face aux critiques, Disney a modifié l’approche du film, allant jusqu’à supprimer la mention « et les sept nains » dans le titre.
Les tensions ne se limitent pas à l’écran. Rachel Zegler, notamment, a été au cœur de nombreuses controverses politiques. Après la victoire de Donald Trump en 2024, elle a publiquement insulté le président et ses partisans sur les réseaux sociaux. Elle a également exprimé son soutien à la cause palestinienne. À l’opposé, Gal Gadot, sa co-star, a toujours défendu Israël et s’est exprimée à plusieurs reprises contre l’antisémitisme. Ces divergences ont renforcé les divisions autour du projet, et Disney a décidé de revoir ses ambitions promotionnelles à la baisse, annulant plusieurs événements majeurs, comme ceux de Londres et Los Angeles.
À lire aussi : Blanche-Neige : Disney mise sur une promotion minimaliste face aux controverses

3 commentaires
Enfin les gens commencent à se réveiller face à ces wokiste extrémiste
Octavius2Ruffus
Un bide en perspective comme toutes les autres productions woke. Ils ne savent rien faire de créatif et de sérieux, ils ne peuvent pas s'empêcher d'y insérer leur message politique puant et sujets societaux salissants.
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