Dordogne : Rachid I. tue son ex-compagne et sa belle-fille de 13 ans à coups de couteau

Lundi 24 avril, le petit village de Limeyrat, en Dordogne, a été le théâtre d'une scène d'horreur. Amandine François, 38 ans, et sa fille Nina, 13 ans, ont été retrouvées mortes, victimes de coups de couteau infligés par l'ex-compagnon de la mère. Ce dernier, gravement blessé après avoir tenté de mettre fin à ses jours, a été placé en garde à vue et mis en examen pour meurtre sur conjoint et meurtre sur mineur de moins de 15 ans. 

Les gendarmes ont été appelés en urgence après que Rachid I., le suspect, ait signalé sa tentative de suicide. À leur arrivée, ils découvrent les corps sans vie des deux victimes, ainsi que l’homme gravement blessé. Les autopsies ont confirmé que la mort des deux victimes était due à de multiples coups de couteau, et les blessures relevées étaient compatibles avec l’utilisation d’une arme blanche.

Lors de ses auditions, le suspect a évoqué des voix qui l’auraient incité à s'en prendre à son ancienne compagne. Nina, tentant de protéger sa mère de son beau-père, se serait alors interposée. Ce geste héroïque lui a coûté la vie. Selon les informations du Parisien, le suspect, connu pour des antécédents de violences, avait été récemment condamné pour des faits similaires, notamment des agressions envers sa propre mère. 

La tragédie a profondément choqué la communauté de Limeyrat. Une marche blanche en hommage aux victimes est organisée ce dimanche 30 mars, avec la participation des habitants, de l’équipe de basket de Nina, et du collège de Thenon. Ce geste symbolique vise à rendre hommage à la jeune Nina, décrite par ses proches comme une jeune fille douce, pleine de vie et de joie. 

Dans le même temps, l’indignation monte face à ce drame. Le père de Nina exige que le suspect « payé et pourrisse en prison », dénonçant l’ampleur du massacre. Le député de Dordogne a également exprimé sa colère, pointant du doigt un système qui, selon lui, ne protège pas suffisamment les femmes et les enfants des violences conjugales.

En attendant, les investigations se poursuivent sous l’autorité d’un juge d’instruction, afin de déterminer les circonstances exactes de ce double meurtre.

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