Société
Pollution automobile : comment le RN a obtenu la suppression des ZFE, avec le soutien discret d’une partie de la majorité

Ce mercredi 26 mars, dans le cadre de l’examen du projet de loi de simplification de l’action publique, la commission spéciale de l’Assemblée nationale a adopté un amendement visant à supprimer les zones à faibles émissions (ZFE). Présenté par Pierre Meurin, député du Rassemblement National, le texte a été approuvé par 26 voix pour, 11 contre et 9 abstentions.
Ce résultat n’aurait pu aboutir sans des soutiens au-delà du groupe RN : plusieurs députés des groupes Liot et Horizons ont voté en faveur de l’amendement. Certains députés de la majorité présidentielle, dont Horizons et possiblement Renaissance, ont soutenu l’amendement, sans que leur vote ne soit rendu public, le scrutin ayant eu lieu en commission. Des élus de gauche se sont également abstenus, signe que la mesure, longtemps soutenue par une large majorité, suscite aujourd’hui des réserves, y compris dans des territoires traditionnellement acquis aux politiques environnementales. L’érosion du consensus autour des ZFE devient manifeste, de même que l’embarras de nombreux parlementaires confrontés à la pression de leurs électeurs.
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite, profitez de nos offres sans engagement !

3 commentaires
Enfin, l'hérésie verte a du plomb dans l'aile et j'applaudis !
Jack
J'habite depuis 25 ans dans une petite ville et ma maison est située sur une avenue qui enregistre 4000 véhicules jours. Les poussières engendrées par les véhicules sont visibles sur les murs, meubles et rideaux. Vouloir protéger les habitants par une ZFE peut se comprendre mais en aucune manière la solution miracle. Je suis en zone rurale et je voulais acheter une maison isolée proche des champs et des bois. Ceux qui vendaient, en raison de leur âge voulaient habiter "en ville". J'ai donc acheté "en ville" pour ne pas avoir à déménager 25-30 ans plus tard.
Vous devez être connecté pour commenter.
Chargement