Nîmes : un Afghan condamné pour agression sexuelle, déjà signalé en Europe pour des délits sexuels

Le 9 octobre 2023, une femme a été violemment agressée en pleine rue, dans le quartier de Courbessac à Nîmes. Les faits se sont déroulés dans l’après-midi, alors que la victime, seule, traversait le mas d’Escattes. Un homme, dissimulé dans la végétation, s’est jeté sur elle par surprise. Il l’a saisie par les cheveux, lui arrachant une touffe, avant de la frapper au visage. La victime, projetée au sol, a ensuite été traînée. L’agresseur a ensuite tenté de lui enlever son pantalon. Elle a réussi à prendre la fuite et à prévenir les forces de l’ordre.

L’enquête a rapidement permis d’identifier un suspect. Arrêté le 16 octobre, il s’agit d’un Afghan de 31 ans. Poursuivi initialement pour tentative de viol et tentative d’homicide, il a finalement été jugé pour « agression sexuelle sur personne vulnérable ».

Dès les premiers jours de l’enquête, des témoignages ont orienté les policiers vers un individu signalé à Marguerittes. Plusieurs personnes avaient remarqué un homme à vélo suivant des femmes et des enfants, observant les parcs et les jardins de la commune. Les salariés d’un foyer d’accueil, dans lequel l’homme résidait, avaient eux aussi exprimé leurs inquiétudes face à son comportement. Quelques semaines avant l’agression, il avait tenté d’abuser d’une employée dans les toilettes de l’établissement.

L’enquête a également révélé que cet homme était connu sous d’autres identités en Europe, notamment en Allemagne et au Royaume-Uni, pour des faits de délinquance sexuelle.

Malgré les preuves matérielles, dont des selfies pris le jour même sur les lieux de l’agression, le prévenu a nié les faits tout au long de l’audience. La victime l’a pourtant identifié formellement à plusieurs reprises.

Selon les informations d'Objectif Gard, le tribunal correctionnel de Nîmes l’a condamné à huit ans d’emprisonnement, assortis d’une période de sûreté couvrant les deux tiers de la peine, ainsi qu’à une interdiction définitive du territoire français. La défense a fait appel de cette décision.

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