Société
Hausse des décès liés au « chemsex » à Bordeaux : la plus récente victime était l’ancien directeur adjoint d’une prison

Depuis le printemps dernier, Bordeaux connaît une recrudescence des morts associées au « chemsex », une pratique combinant consommation de drogues et relations sexuelles, généralement en groupe. Ce phénomène, relayé par Le Figaro, continue de frapper la ville, avec un nouveau drame survenu récemment.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un homme de 41 ans, Julien S., est décédé lors d’une soirée à Bordeaux. Ancien directeur des services pénitentiaires de la prison de Toulouse Seysses, il était en arrêt maladie au moment des faits. Selon des sources concordantes rapportées par Le Figaro, il avait été révoqué de l’administration pénitentiaire en raison de problèmes de toxicomanie.
Ouverture d’une enquête judiciaire
Le parquet de Bordeaux a ouvert une information judiciaire pour « homicide involontaire », « non-assistance à personne en danger » et « usage de stupéfiants » après ce décès. Un individu de 34 ans, lié à l’affaire, a été mis en examen et placé en détention provisoire. Son jugement est fixé au 27 mars, dans l’attente des conclusions de l’enquête.
Julien S. était également impliqué dans un précédent dossier d’homicide involontaire en lien avec le « chemsex ». D’après les premiers résultats de l’autopsie, sa mort serait due à un syndrome asphyxique. Des analyses toxicologiques sont en cours pour apporter davantage de précisions sur les circonstances de ce décès.
Le « chemsex » est reconnu comme une pratique à risques élevés. Les drogues consommées, souvent mal dosées, peuvent provoquer des overdoses. Par ailleurs, les rapports sexuels sous influence sont fréquemment marqués par un consentement altéré, des violences potentielles et l’absence de protection, augmentant les dangers pour les participants. Ce nouveau décès vient s’ajouter à une succession préoccupante de cas à Bordeaux, où les morts liées au « chemsex » se succèdent depuis plusieurs mois.
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