Affaire Tommy Robinson : quand le Royaume-Uni instaure une police de la pensée

L’accession au pouvoir de Keir Starmer au mois de juillet a visiblement signé le début d’une période de réduction drastique de la liberté d’expression outre-Manche. Alors que le pays est secoué par des manifestations anti-immigration sans précédent depuis le mois d’août, le gouvernement travailliste censure à tour de bras pour endiguer la colère populaire. Retour sur une société qui s’orwellise.

Au Royaume-Uni, les anti-immigration, ça va en prison

Le 29 juillet dernier, le meurtre de trois fillettes dans la ville de Southport par un homme d’origine rwandaise a déclenché d’importantes manifestations dans toute l’Angleterre. Alors que le pays subit un Grand Remplacement à marche forcée depuis le début du millénaire, la hausse spectaculaire de l’immigration ces vingt dernières années, à raison de plusieurs centaines de milliers d’entrées par an, a particulièrement remonté une partie de la droite, excédée par la hausse de l’insécurité et le changement de société dans le pays. Pas moins de 745 000 immigrés sont entrés au Royaume-Uni en 2023.

Alors, le gouvernement britannique, loin de modifier sa politique migratoire, a choisi la répression totale. Semaine après semaine, la liberté d’expression recule et le pays bascule dans une forme de dystopie qui a de plus en plus de points communs avec le célèbre ouvrage de Georges Orwell, 1984.

This is appalling. How can Starmer’s Britain lecture other countries about free speech when an innocent journalist gets a knock on the door - for a tweet? Our police have their hands full of burglaries and violent crime. They are being forced to behave like a woke Securitate -… https://t.co/HaXc1tsokW

— Boris Johnson (@BorisJohnson) November 13, 2024

D’abord,