Société
Lyon : un cambrioleur masqué en clown arrêté avec sa compagne
Interpellation insolite à Lyon : un cambrioleur masqué en clown et sa compagne ont été arrêtés en flagrant délit dans le 1er arrondissement. Surpris à quitter précipitamment un commerce vandalisé, le duo a été rattrapé par la police.
Dans la nuit du mercredi 20 novembre, les policiers lyonnais sont intervenus dans le 1ᵉʳ arrondissement, alertés par un opérateur de télésurveillance. Ce dernier avait repéré un individu dissimulé sous un masque de clown à l’intérieur d’un commerce situé au pied des pentes de la Croix-Rousse.
Sur place, les forces de l’ordre ont surpris un couple quittant précipitamment la boutique. Les deux suspects, un homme de 48 ans et une femme de 46 ans, tentaient de gravir la colline pour s’échapper. Leur fuite fut de courte durée : ils ont été interpellés peu après le début de la poursuite.
Des preuves accablantes dans une embuche clownesque
L’inspection des lieux a permis aux enquêteurs de constater des dégâts importants, notamment le tiroir-caisse arraché. Dans le sac du suspect, les policiers ont découvert un masque de clown, un pied de biche, des outils et des gants. Sa compagne, quant à elle, portait sur elle 220 euros en liquide.
En garde à vue, le duo a nié les faits en bloc. L’homme, connu défavorablement des services de police, et sa complice maintiennent leur innocence. Ils doivent être présentés ce vendredi au parquet pour « vol par effraction en réunion », en vue d’une comparution immédiate.
Un autre incident dans une école maternelle
Cet incident fait écho à un autre acte troublant survenu un mois plus tôt, le 11 octobre, à l’école maternelle Saint-François de Basècles, en Belgique. Deux femmes déguisées en clowns avaient jeté des biscuits « Nic Nac » par-dessus la grille de l’établissement, provoquant des malaises chez dix-huit enfants, dont trois ont dû être hospitalisés. Les enfants, âgés de trois à six ans, ont présenté des symptômes inquiétants, notamment des douleurs abdominales, des nausées et des vomissements, entraînant une mobilisation rapide des services de secours.
Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine des biscuits et identifier les responsables. Les autorités sanitaires ont envoyé des échantillons des biscuits récupérés dans la cour de l’école pour analyse, tandis que les témoins ont signalé avoir vu les suspectes consommer des frites avant de commettre leur acte. À ce jour, les identités des femmes restent incertaines, et les recherches se poursuivent.
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