Politique
[Tribune] Éric Ciotti : « UDR : Pour une droite libérale, forte et identitaire »
Dans notre dernier magazine : 2027 – à cœur ouvert, ils nous racontent, Éric Ciotti a écrit une tribune : « UDR : Pour une droite libérale, forte et identitaire ».
Alors que l’Europe est traversée par des secousses économiques, migratoires et identitaires, la France semble, elle, immobile, prisonnière d’un État obèse et asphyxiant, incapable de se réformer. Pour redresser notre pays, il est temps que la droite française renoue avec un ADN profondément libéral, fièrement européen, clairement technophile. Ce n’est qu’en retrouvant la force d’une droite de convictions, attachée à ses valeurs de liberté économique et de défense identitaire, que nous pourrons faire face aux défis du XXIe siècle.
Libérer le capitalisme pour protéger notre identité
À ceux qui voudraient opposer liberté et identité, je réponds qu’ils se trompent. En réalité, le liberté est la condition même de notre force et de notre autonomie. La croissance économique et l’innovation technique ne sont pas des abstractions : ce sont les moteurs de notre puissance, qui rendent possibles la sécurité, la justice et la transmission de notre culture. Le capitalisme ne menace pas notre identité, il la soutient. Sans une économie vigoureuse, nous serions démunis pour protéger notre souveraineté, affronter les défis migratoires, et offrir à chaque Français les moyens de vivre librement et dignement sur son territoire.
Nous avons vu, depuis quarante ans, les ravages d’une France qui n’ose plus réformer : de 1981 à 2012, chaque alternance a alourdi la fiscalité, multiplié les normes, affaibli nos entreprises et laissé notre dette s’envoler. En 1983, contre toute logique économique, la gauche impose la retraite à 60 ans. En 2000, elle promulgue les 35 heures et en 2012, elle sabote notre grand atout énergétique : l’industrie nucléaire. Trois dates funestes, dont notre pays ne s’est jamais vraiment remis.
Résultat ? Une industrie en berne, une croissance atone, des entrepreneurs découragés, un État incapable de financer ses missions régaliennes et de répondre aux attentes de nos concitoyens. Le dernier budget de Michel Barnier n’é
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite, profitez de nos offres sans engagement !
Aucun commentaire
Loading