Société
Tours : des migrants occupent une salle paroissiale pour exiger un hébergement

Depuis le jeudi 27 février 2025, le collectif Pas d’enfant à la rue a investi la salle paroissiale de l’église Saint-Étienne à Tours pour y loger 27 migrants, dont 13 mineurs.
Un collectif militant s’installe dans une église pour héberger des sans-papiers
Ces personnes, venues d’Algérie, de Roumanie et du Daghestan, ont trouvé refuge dans ce lieu aidées par des associations d’extrême-gauche.
D’abord installées dans l’église elle-même, elles ont ensuite occupé sans autorisation la salle paroissiale, un espace chauffé disposant de sanitaires. « Nous avons dû nous débrouiller et trouver un endroit où dormir », explique un membre du collectif, qui justifie cette action par l’absence de prise en charge par le 115 et les dispositifs sociaux.
Une action coup de poing dans une église
Les militants, qui regroupent plusieurs associations sous la bannière Accueil sans frontière, ont voulu frapper un grand coup :
« C’est un peu les valeurs qui sont véhiculées par l’Église, d’aider son prochain et les personnes les plus démunies », affirme Sami, bénévole d’Utopia 56, venu en soutien. « Mais la réponse du prêtre a été de dire non ».
Un message clair adressé aux institutions : le collectif ne compte pas quitter pas les lieux tant qu’aucune solution durable ne sera trouvée.
Le diocèse refuse d’ouvrir ses portes, la mairie impuissante
Les discussions avec le diocèse de Tours n’ont pas abouti, malgré les sollicitations des militants. En parallèle, les tentatives auprès du Samu social et des services municipaux n’ont pas permis de débloquer la situation.
« Il existe de nombreux bâtiments qui ne servent pas la nuit. Ce qu’on demande, c’est juste un lieu où les personnes puissent trouver du répit », déplore un bénévole qui a tout de même choisi d’occuper l’église plutôt qu’un autre bâtiment.
Un précédent à Lyon en 2023
Cette action rappelle l’occupation d’une église à Lyon, en décembre 2023, où une quarantaine de migrants mineurs s’étaient installés. Après plusieurs semaines de bras de fer avec les autorités, la mairie et le diocèse avaient finalement mis à disposition 170 places d’hébergement d’urgence.
8 commentaires
mr74iu9n8@mozmail.com
Pourquoi ces anticléricaux ne sont-ils pas allés squatter une mosquée?
Signaler un abusLibrefiere
C'est marrant quand même ! Ils ne squattent jamais les mosquées! Pourquoi le militant Sami ne s'adresse pas plutôt aux prédicateurs de sa religion de "paix et d'amour" ? Ils nous mènent une guerre. Violent tout ce qui peut l'être. Jusqu'à nos églises !
Signaler un abusDernier ordre
Il se croyent où ? Retour dans leur pays immédiatement un T'elle comportement est juste inacceptable
Signaler un abusRoswel
Pas de Mosquée dans la region ? Il est vrai que s'agissant de UTOPIA 56, une des pires associations anti-france on attend rien d'eux, peut-être que la mosquée de paris et Allah le miséricordieux pourraient intervenir..
Signaler un abusvert10
En 2020. Toulouse : une mosquée refuse l’asile à deux Syriens, ces derniers, armés d’un couteau et d’une barre de fer, s’en prennent aux responsables et brisent une vitre A l'aide de pierres. Une vitre a été brisée. Les deux agresseurs présumés, Omar F., 40 ans, et Ahmad F., 28 ans, de nationalité syrienne, ont été interpellés et placés en GAV. Une plainte a été déposée par l'un de responsables de la mosquée .
Signaler un abusLivre Noir
Si chaqu'un des "cassos" qui composent ces associations prenait chez lui un ou deux clandestin, il n'y aurait plus de problème !
Signaler un abusChargement

Lettre d'information
Restez informé en recevant directement les dernières news dans votre boîte mail !