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Société
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Ce samedi 1er mars, à partir de 15h, une manifestation contre l'insécurité et le laxisme judiciaire se tiendra à Paris, débutant au Panthéon avant de partir en cortège dans les rues parisiennes. Organisée par le collectif « Justice pour les Nôtres », cette mobilisation entend interpeller les pouvoirs publics sur la situation sécuritaire en France.
Le porte-parole du collectif, Raphaël Ayma, exprime l'objectif de cette manifestation : « Justice pour les Nôtres est un collectif qui a décidé de venir porter dans l'espace public la colère que partagent des millions de Français dans les urnes. Parce que nous sommes intimement convaincus que si le vote est important, la traduction dans les rues de nos idées l'est aussi, nous avons décidé de venir dénoncer l'insécurité, le laxisme judiciaire, l'incompétence politicienne et la submersion migratoire. »
Cette colère a été ravivée par l'assassinat d'Elias, un jeune adolescent tué à la machette par deux individus déjà connus des services de justice. « Nous avons vu, derrière la liberté qui était la leur, une faute manifeste de la justice dans notre pays. C'est un phénomène que l'on connaît bien : le laxisme judiciaire. » nous indique Raphaël Ayma.
Le collectif souligne également la responsabilité des décideurs politiques, illustrée par le slogan de la manifestation : « Les Français veulent des actes ! ».
Raphaël Ayma pointe notamment du doigt Gérald Darmanin et Bruno Retailleau : « L’un a été Ministre de l’Intérieur puis de la Justice, le second fanfaronne en se donnant des accents droitiers et sécuritaires sur les médias. Les deux ont un point commun : ils n’ont pas utilisé les compétences qui sont les leurs pour remédier à une situation sur laquelle ils osent parfois essayer de capitaliser électoralement. Nous, on veut les renvoyer face à leurs responsabilités : il y a les assassins, oui, mais aussi ceux qui permettent, par leur inaction, que ces crimes continuent de se produire. »
Le rassemblement commencera à 15h, Place du Panthéon. Au cours du parcours, plusieurs prises de parole sont prévues, notamment celles de la chanteuse Erga, de l'influenceur Nicolas Faure et de la journaliste Liselotte Dutreuil (Radio Courtoisie).
Raphaël Ayma insiste sur la volonté d'occuper l'espace public de manière encadrée, mais déterminée : « L'idée, c'est de donner un ton revendicatif à notre manifestation, parce que nous sommes en colère et que nous l'assumons. Mais on manifestera à visage découvert, encadré. »
Cette manifestation fait suite à une première mobilisation récente à Romans-sur-Isère, où « Justice pour les Nôtres » avait déjà porté ses revendications dans la rue, tout en rendant hommage à Thomas Perotto et Nicolas Dumas, deux jeunes rugbymans tués à un an d'intervalle.
Cette dynamique révèle une stratégie plus large pour le collectif : « La gauche occupe traditionnellement la rue. Dans un pays où elle est minoritaire et où nous sommes majoritaires, c'est quelque chose qui doit changer. »
Avec cette nouvelle mobilisation à Paris, "Justice pour les Nôtres" entend marquer une étape supplémentaire dans son combat contre l'insécurité et le laxisme judiciaire.
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