Société
Meurtre à Saint-Étienne : un Algérien de 18 ans recherché par Interpol
C’est un proche de la victime, inquiet de ne plus avoir de nouvelles, qui a découvert le corps. Le jeune homme, employé d'une discothèque locale, était en partie allongé sur un canapé, le reste du corps au sol, sans traces apparentes de coups de feu ou d’arme blanche. L’autopsie a révélé une strangulation ayant entraîné un arrêt respiratoire, confirmant la piste criminelle.
Dès les premiers éléments, les enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) ont exploré plusieurs pistes. Sur place, ils ont découvert des résidus de cannabis et de cocaïne, orientant leurs soupçons vers un éventuel lien avec le milieu des narcotrafiquants. Toutefois, un ami de la victime tempère cette hypothèse : « Oui, il lui arrivait de consommer, mais il ne se livrait pas à un trafic ».
Une « notice rouge » pour un suspect clé
Le 22 février, Interpol a officiellement publié la « notice rouge » visant Sid Ahmed Berrayeh, soupçonné d’être impliqué dans cet homicide. « Ce qui ne veut pas dire qu’il est suspecté d’avoir commis les faits », précise Yves Cellier, directeur interdépartemental de la police nationale, « mais nous sommes intéressés pour l’interroger dans cette affaire ».
D'après certaines informations du Progrès, d’autres éléments troublants s’ajoutent à l’enquête. Selon un proche, les clés et le téléphone de la victime avaient disparu, laissant planer le doute sur un cambriolage ou une rencontre ayant mal tourné. Pour l’heure, aucune arrestation n’a été effectuée, et les enquêteurs poursuivent leurs investigations afin d’éclaircir les circonstances exactes de ce drame.
2 commentaires
vert10
Profitez en pour aller sur le site de interpol . Chercher par nationalités les fiches rouges. Concernant la France. Actuellement, Interpol recherche 6641 personnes. A cet égard, autant de « notices rouges » ont été émises. Sur ces 6641 avis de recherche avec photos, 89 ont été émises par la France. Mais quels sont les profils des dangereux individus recherchés ? Ce sont avant tout des hommes. Seules trois femmes peuplent ce trombinoscope du crime : une Française (visiblement d’origine balkanique) pour « soustraction d’enfants », une mère maquerelle nigériane et une Bosniaque soupçonnée de vols et soustraction d’enfant. Concernant les hommes : les patronymes sont à 95% d’origine étrangère. Seuls « français de souche » égarés dans cette galerie des monstres : un C’hti, accusé de violences conjugales, un ressortissant de Chatenay-Malabry poursuivit pour « Violences » et « destructions », deux escrocs Franco-Israélien et le fameux Fabien Clain, Réunionnais converti à l’Islam et cadre de l’Etat Islamique. Si l’on se réfère à l’origine ethnique et si l’on retranche les bi-nationaux, il ne reste qu’un seul français de souche parmi les 89 personnes recherchées par Interpol au nom de la France : le Ch’ti cogneur de femmes ! Parmi les 88 autres, on compte quelques européens de souche : un tueur italien, quelques Franco-Israéliens recherchés avant tout pour escroquerie, un mari violent Kosovar, un trafiquant de drogue ukrainien, un criminel cap-verdo-portugais et un papy espagnol lui aussi trafiquant de drogue. Le reste des « Affreux » est avant tout constitué de personnes ayant des noms à consonnance arabe ou de la zone Afghanistan/Pakistan, quelques sub-sahariens également, des ressortissants de pays d’Amérique du Sud (avec un petit contingent de 6 escrocs et malfaiteurs costaricains !) et quelques Géorgiens. Au total, les personnes affichant des noms à consonnance arabe et/ou afghan/pakistanais représentent environ 46% du cheptel. Les motifs de leur traque sont divers mais tournent toujours autour du crime organisé, trafic de drogue, meurtre, agressions ou escroquerie diverses. Quelques terroristes islamistes également. D’autres pays (Canada, Russie, Roumanie, …) recherchent des Français. Seul l’un d’entre eux est un français de souche sans double nationalité : un pédophile recherché par le Canada.
Signaler un abusIrrefragable
Je note que des résidus de cocaïne et de cannabis furent retrouvés chez la victime. Dans ce contexte,malgré les dénégations de l'ami de la victime, je doute qu'il s'agisse d'un "crime gratuit". Par ailleurs, je me demande si le "stéphanois" occis était si stéphanois que cela. Enfin, je parviens à la conclusion selon laquelle probablement ni la victime ni le bourreau n'aurait dû être présent sur le sol français (du moins pas en liberté).
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