Société
Féminisme : un « musée national du patriarcat » va ouvrir ses portes à Paris
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Le collectif féministe En avant toute(s) s'apprête à proposer une expérience pour le moins singulière afin de lutter contre les violences sexistes et sexuelles : une immersion dans un avenir « sans patriarcat ». Ce vendredi 28 février prochain, le Ground Control, situé dans le 12ème arrondissement de la capitale, accueillera cette manifestation éphémère, le « Musée national du Patriarcat », où les visiteurs pourront imaginer un monde en 2035, débarrassé des « inégalités et discriminations » fondées sur le sexe de l’individu.
Le collectif En avant toute(s) invite ses visiteurs dans un musée fictif, une sorte de projection utopiste et fantasmée. Afin de mener des actions concrètes contre cette violence machiste, la soirée sera conjuguée par une exposition artistique, un DJ set féministe et des performances de drag et de stand-up. Un projet artistique discutable qui aura au moins le mérite de stimuler ses visiteurs le temps d'une soirée.
Une soirée pour la raillerie du passé
Le Musée national du Patriarcat est avant tout une occasion pour ces militantes féministes de railler le passé, avec des expositions et des performances qui soulignent les sévices d'une époque dite « patriarcale ».
Les organisateurs de l’événement espèrent également recueillir des dons, qu’ils destineront à la poursuite de leur lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Le collectif En avant toute(s) choisit donc la voie de la symbolique. Il semble, en substance, que ce musée ne soit rien de plus qu'une vaste vitrine de bonne conscience sociale.
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3 commentaires
vert10
Hier a Paris XX eme , une américaine tout juste majeure jete son enfant par la fenêtre de l'hôtel où elle séjourne. Avant hier , une ado de 17 ans tue son nouveau né a coup de ciseaux.. Qu'en pensent ces féministes de ce patriarcat féminin ?
Signaler un abusIrrefragable
Du moins dans ses modalités françaises et chrétienne,le patriarcat n'était pas pour les femmes particulièrement inhumain, si j'ose dire. À vrai dire en tant qu'homme je ne ressens aucune culpabilité et ne ressens nullement la nécessité de me "déconstruire" ou de renoncer à ma "masculinité toxique",comme ces activistes voudraient me l'enjoindre. Du reste, beaucoup de féministes qui fustigent le patriarcat en public, l'affectionnent en privé et votent pour importer sur le territoire français des individus issus de pays du tiers-monde dans lesquels les femmes sont maltraitées,voilées et violentées légalement.
Signaler un abusSapereAude
Que disent ces femministes de cette croyance du 7e siecle dans laquelle le texte qui est irrefutablement divin pour ses croyants (inaliénable et absolu), enjoint ceux qui s’en revendiquent à maltraiter moralement et physiquement les femmes, et autorise l’esclavage sexuel. D’où l’injonction pour les femmes à porter un foulard islamique pour les distinguer des femmes esclaves qui elles n’en portent pas, et donc pour que les hommes distinguent celles qu’ils ne doivent pas toucher sous peine de représailles potentielles de leurs paires, de celles que le livre les autorise à agresser sexuellement dans la plus grande impunité divine (avez-vous entendu parler des grooming gangs boudhistes, ou des grooming gangs shintoïstes ?). De ce fait, toutes celles qui choississent de porter un foulard islamique, surtout si c’est de leur propre chef, en accord avec leur croyance, légitimisent donc le fait que les hommes qui partagent cette même croyance sont autoriser à agresser sexuellement d’autres femmes, à en suivre à la lettre les autorisations écrites dans le livre qui guide leur croyance. Du point de vue des lois séculaires de la France, le port du voile donc s’y oppose, non seulement en indiquant que les hommmes n’accordent pas l’égalité entre eux et les femmes, mais en indiquant aussi que les femmes n’accordent pas l’égalité de traitement entre elles. Esperons que cette inégalité et ce patriarcat soit aussi representé dans ce musée que l’on s’attend à faire preuve d’honnêteté intellectuelle pas une approche hollistique du sujet. Mais j’en doute parçe que comment être crédible à propos du patriarcat, quand on choisi d’animer la soirée avec des drag queens, c’est à dire des hommes qui caricaturent les femmes en s’affichant de la façon la plus grossièrement déguisée, pour en exacerber les traits les plus distinctifs selon eux ?
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