Société
L'UE finance une université islamique pro-Hamas pour lutter contre la xénophobie et l'islamophobie
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Le 29 septembre 2023, le JDD révélait un partenariat étonnant entre l’Union européenne (UE) et l’Université islamique des sciences et technologies de Gaziantep (GIBTU), située en Turquie. Cette institution, affiliée à des courants islamistes radicaux et fortement engagée auprès du Hamas, a été incluse depuis 2022 dans le programme Erasmus+ d’échanges académiques. Ce partenariat a conduit à un financement de 250 000 euros pour un projet de recherche en fin d’année 2024.
L’Université islamique de Gaziantep n’a cessé de se rapprocher de positions de plus en plus radicales. Après les attaques terroristes du 7 octobre 2023, son recteur, Sehmus Demir, a ouvertement soutenu le Hamas et condamné Israël, tout en organisant des manifestations et en glorifiant des figures du mouvement islamiste. Malgré ces affiliations problématiques, l’UE a continué à accorder à l’université des financements publics pour des projets de coopération internationale, ce qui a interpellé de nombreux eurodéputés et responsables politiques.
Les eurodéputés français, notamment Bruno Retailleau et Benjamin Haddad, ainsi que leurs homologues allemands et néerlandais, ont exigé l’arrêt immédiat des financements. Sous la pression, la Commission européenne a annoncé la suspension temporaire du projet de recherche de 250 000 euros en attendant les résultats d’une enquête. Toutefois, aucune mesure n’a été prise concernant les échanges d’étudiants et de professeurs dans le cadre d’Erasmus+.
Un projet Erasmus+ financé malgré les critiques
En février 2025, l’Université islamique de Gaziantep a annoncé avoir obtenu une nouvelle subvention de l'UE pour un projet Erasmus+ intitulé « Oneness in Diversity » (Unité dans la diversité). Ce programme, censé lutter contre la xénophobie et l’islamophobie, a accueilli 53 jeunes de 10 pays différents pour promouvoir la tolérance et la compréhension interculturelle. Cependant, il est difficile d’ignorer l’ironie de cette situation : une université soutien du Hamas se voit attribuer des fonds européens pour prôner l’empathie et la tolérance.
L’eurodéputée Céline Imart (LR-PPE) a dénoncé ce financement, soulignant l’absence de suivi et l’incohérence du programme. Elle a exprimé son mécontentement face à l’inaction de la Commission européenne et a appelé à davantage de transparence concernant les fonds européens destinés à des projets de cette nature.
L’affaire a pris une tournure étrange lorsque la Commission a tenté de justifier ce financement en affirmant que ce n’était pas l’Université islamique elle-même qui était bénéficiaire, mais une entité distincte utilisant le même acronyme GIBTU. Pourtant, l’université a largement communiqué sur son implication directe dans le projet. Face à cette contradiction, la Commission a promis un examen approfondi, mais le retrait de toutes les publications en lien avec ce projet de la part de GIBTU peu après a alimenté les doutes.
2 commentaires
Irrefragable
L'UE est une entité bureaucratique,écologiste,immigrationniste et fondamentalement d'extrême gauche. Cela fait des décennies que la France finance cette folie,jusqu'à quand nous faudra-t-il subir, en plus des lubies des gauchistes français, celles de tous les autres gauchistes européens ? En quelque sorte,le peuple français autochtone est peut-être "trop bon, trop con" (pour parler vulgairement). Après le scandale du traité de Lisbonne en 2007, il eût fallu faire ''la révolution",(si j'ose dire).
Signaler un abusvert10
L'aspect judéo-chretienne de notre civilisation européenne doit être écrite dans la constitution européenne
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