Société
Préservatifs, prostitution, blasphèmes : « Doux Jésus », ce film français qui profane (encore) la religion catholique
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Après 20 ans de service en tant que religieuse dans le couvent de l'Abbaye d'Oleoberg, Sœur Lucie, interprétée par Marilou Berry, décide de quitter sa fonction pour se lancer dans une vie de débauche, loin de la piété christique. Accoutumée aux messes, à la prière et à la discipline de la vie monacale, Lucie nourrit une tentation qui hante ses pensées : retrouver son amour de jeunesse. Lors d'une sortie pour consulter le médecin, où elle décrit le quotidien de sœur comme une vie « triste... très triste » avec une sortie monastique tous les deux ans, elle prend alors la décision de fuir son couvent pour vivre une vie plus épanouie et libérée à l'extérieur.
En prenant congé de cette vie, Sœur Lucie se retrouve alors propulsée dans un monde où les plaisirs et les tentations sont omniprésentes. Sa rencontre avec une société plus affranchie des stigmates de la religion est donc un choc libérateur pour elle. Armée de 8 312 euros en poche et d’une curiosité sans bornes, elle décide de se procurer des préservatifs. Elle fréquente également des prostitués et souhaite découvrir les délectations et jouissances pécheresses du monde. Dans ce long-métrage, les sœurs de l'Abbaye d'Oleoberg l'envient, car elle peut savourer la vie dans toute sa splendeur, loin des chaînes de cette religion mesquine, muselante et oppressive.
Blasphème : une sœur profane
Par ce long-métrage, les acteurs comme les réalisateurs veulent annihiler l'image sainte et immaculée d'une religion catholique présentée comme désuète. Pour avaliser cette initiative, en dehors du tournage, l'actrice Marilou Berry, qui interprète la sœur, se permet des gestes irrévérencieux, comme singer le visage du Christ souffrant sa Passion sur la Croix ou partager des storys où le métal déchirant accompagne sa tenue traditionnelle de religieuse.
« Doux Jésus » se frotte ainsi à un héritage millénaire en piquant les 18 millions de catholiques français. Il dessine une pudeur et une abnégation prétendument sotte et inutile des sœurs qui sont au cœur de la foi chrétienne. Dans la section commentaire de la bande-annonce du film, on peut y lire des remarques telles que : « Une honte ce film, boycott » ou encore « Que Dieu vous guide, laissez les religions tranquilles ». Ainsi, Frédéric Quiring ambitionne, conformément à la tradition anticléricale républicaine, de casser les codes du catholicisme. Néanmoins, l'initiative ne fonctionne pas. Les intrigues ostentatoires ne suffisent pas à constituer un bon long-métrage.
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3 commentaires
Roswel
Allez-y, c'est pas grave que l'on chie sur la religion catholique, ça passe crème, on ne vous decapitera pas, on ne vous egorgera pas, on ne vous lapidera pas, on ne vous lynchera pas et si l'on vous critique le SM, CE,CC, Arcom et autres inutilités coûteuses viendront vous secourir et museler l'opposition.. Marie-Lou berry, Quiring c'est pote avec la franche d'extrême gauche pastèque la plus radicale ? Je me trompe ? Il est vrai quand le talent manque pour qu'on parle de vous il faut se vautré dans la boue, l'abjecte..Vivement les élections de 2025/2026/2027, j'ai hâte...
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C'est facile de produire un film pour cracher au visage des catholique! Pas de décapitation, de kalach, ou de camions pour écraser les spectateurs, pas de bombes dans les salles de projection. On rase gratis! À vomir!
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