Société
Mohamed Amra bientôt rapatrié en France et présenté à un juge d'instruction
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Mohamed Amra, surnommé « La Mouche », avait tenté de s’opposer à son transfert vers la France en faisant appel de la décision de remise aux autorités françaises. Cependant, son recours a été jugé irrecevable par la justice roumaine, confirmant ainsi son retour imminent mardi 25 février. Selon son avocate, il ne s’était pourtant pas opposé initialement à son extradition lors de son audience post-arrestation.
Interpellé à Bucarest alors qu’il prévoyait une intervention de chirurgie esthétique avant de s’envoler pour la Colombie, ce narcotrafiquant a été arrêté grâce à une coopération entre les services français et roumains. Son extradition était attendue, comme l’avait précisé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin : « J’espère que dans quelques heures, dans quelques jours, dans moins de dix jours - puisque la Roumanie aurait donné son accord pour le retour de monsieur Amra en France - nous puissions le présenter devant des magistrats français ».
Un fugitif impliqué dans une évasion meurtrière
Âgé de 30 ans, Mohamed Amra s’était évadé le 14 mai dernier lors d’un transfert pénitentiaire. Son fourgon avait été attaqué au péage d’Incarville (Eure) par un commando lourdement armé, qui avait utilisé une voiture-bélier et des fusils d’assaut. L’attaque avait coûté la vie à deux agents pénitentiaires et en avait blessé trois autres.
Multirécidiviste et connu pour son implication dans le trafic de drogue, il était activement recherché par les forces de l’ordre depuis son évasion. Sa remise aux autorités françaises marque la fin d’une cavale de plusieurs mois et ouvre la voie à une procédure judiciaire qui s’annonce particulièrement surveillée.
À lire aussi : Mohamed Amra arrêté en Roumanie : fin de cavale pour le fugitif le plus recherché de France
1 commentaire
vert10
Zemmour a tout dit . Regardez les fiches rouges interpol françaises. Que des binationaux , sur 50 cas un français de souche. Leur présence sur le sol de France, avec les droits des Français n’est pas irrémédiable et éternelle. Il ne manque plus que la volonté. « la législation de ces pays interdit à leurs ressortissants de rompre avec leur nationalité d’origine de leurs parents ou de leurs grands-parents. Ils sont donc algériens de père en fils, marocains… Donc ces gens-là ont tous une double nationalité ». C’est dit ! « Lorsque vous avez la nationalité algérienne, vous la garderez toujours. C’est valable pour vos enfants, vos petits-enfants, etc »
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