Politique
Selon France Info, l’Élysée surveille les comptes libertariens sur les réseaux sociaux
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France Info a révélé que l’Élysée suit de près l’émergence d’un courant libertarien en France, inspiré notamment par Javier Milei le président argentin. Face à une montée en puissance de comptes influents prônant la liberté d’expression et des coupes dans les dépenses publiques, le gouvernement aurait commandé des analyses pour évaluer ce phénomène.
l’Élysée scrute les réseaux sociaux
Les posts circulant sur X le 20 février 2025 laissent entendre que l’Élysée a mis en place une surveillance ciblée des comptes libertariens sur les réseaux sociaux. Selon ces informations, relayées par des utilisateurs et des médias comme France Info, des notes auraient été demandées à des experts pour analyser l’activité de profils jugés influents. Ce suivi intervient alors qu’un courant libertarien, inspiré par les idées de Javier Milei – partisan d’un État minimal et du libéralisme économique semble gagner du terrain en France, notamment sur des plateformes comme X.
Le timing n’est pas anodin : cette attention coïncide avec des débats sur la liberté d’expression et les politiques budgétaires. L’Élysée, soucieux de comprendre les dynamiques en ligne, chercherait à évaluer si ce mouvement représente une simple tendance ou une menace potentielle pour l’ordre politique établi.
Les libertariens sous les projecteurs : un discours qui interpelle
Le libertarianisme, prônant un État réduit à ses fonctions essentielles (justice, sécurité, défense) et une liberté individuelle maximale, trouve un écho croissant sur les réseaux sociaux français. Les comptes surveillés, dont le nombre et les identités exacts restent flous, défendraient des idées comme des coupes drastiques dans les dépenses publiques, la fin des réglementations jugées excessives et une opposition à la centralisation étatique. L’influence de Milei, dont les réformes choc en Argentine sert de catalyseur à ce mouvement, attirant des sympathisants parmi les déçus des partis traditionnels.
Cette montée en visibilité, dans un contexte de polarisation politique, aurait poussé l’Élysée à agir, passant d’une observation passive à une analyse plus systématique via des rapports commandés à des spécialistes des réseaux sociaux.
1 commentaire
Sam
J'aurais aimé voir l'article plus tôt. Je pense que les peurs de l'Elysée sont fondées... Ça explique la (fausse) conférence non pas de presse mais de réseaux sociaux de Macron ce soir. Il ne cherche pas à raviver sa côte de popularité mais analyser ce qu'il risque. À croire qu'il craigne que les français sortent des guillotines des musée.
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