Société
1 400 mineurs isolés à répartir : le projet controversé qui secoue les Yvelines
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Le 8 janvier, le département a annoncé l'installation de 25 bungalows à Chapet, un village de 1 400 habitants, pour y loger une centaine de mineurs non accompagnés. Une décision qui a pris de court le maire, Benoît de Laurens, qui a dénoncé l'absence totale de concertation. « Aucune discussion préalable n’a eu lieu avec la commune », a-t-il déploré dans Valeurs actuelles.
Cette annonce a été suivie, le 7 février, par un autre projet à Mantes-la-Jolie, dans lequel le collège Chénier désaffecté devait être transformé en centre de formation, mais sera finalement destiné à l'accueil de mineurs isolés. Le maire, Raphaël Cognet, a exprimé son désaveu sur CNews, soulignant que ce projet survenait dans un quartier déjà en grande difficulté sociale et éducative.
Pour Laurent Morin, délégué départemental du Rassemblement National, ces initiatives témoignent d’une gestion opaque et d’une irresponsabilité manifeste de la part du Conseil départemental. « Lors des tractages contre l’installation de ces centres, nous avons rencontré de nombreux habitants fermement opposés à ce projet », rapporte-t-il, soulignant que les habitants redoutent l'impact sur leur qualité de vie et la sécurité.
Un projet qui s’étend sur tout le département
Selon Le Parisien, le projet prévoit également l’implantation de dix centres dans les Yvelines, une décision motivée par l'explosion du nombre de ces mineurs, notamment en raison de la politique migratoire et du pacte sur la migration et l'asile. Les autorités peinent à trouver des sites d'accueil, tant les oppositions sont fortes.
De plus, les informations sur l’origine et les conditions de prise en charge des mineurs restent floues. Selon les dernières informations, ces jeunes, âgés de 16 à 18 ans et principalement originaires d'Afrique noire, seraient placés dans des centres dont l’encadrement reste imprécis. Cette absence de transparence alimente la méfiance des habitants.
Les habitants et élus craignent de voir leur tranquillité perturbée. À Chapet, les infrastructures, les transports et les activités locales sont jugés insuffisants pour accueillir ces jeunes. D’autres communes partagent ces préoccupations, notamment en raison des répercussions économiques sur la valeur immobilière. « Les gens veulent préserver leurs mœurs, leur tranquillité », insiste Laurent Morin, soulignant également les risques accrus d'insécurité. « Les mineurs isolés sont de plus en plus impliqués dans des faits divers inquiétants », ajoute-t-il.
Face à cette situation, Laurent Morin appelle les élus des Yvelines à se rassembler pour défendre les intérêts des habitants et faire front contre ces projets imposés.
1 commentaire
vert10
Les mna étrangers ont leurs ambassades respectives africaines sises dans le 16eme. Confortables et spacieuses. Dites vous, tout mna français trouvé dans une capitale africaine serait dans les 24h rapatrié. La France n'a pas être le déversoir démographique de l'Afrique. Surtout quand on sait les milliards qu'on y déverse
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