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Le Royaume-Uni et la Suède envisagent des déploiements militaires en Ukraine.
Le président des États-Unis, Donald Trump doit rencontrer prochainement Vladimir Poutine pour discuter des modalités d’une paix éventuelle en Ukraine. Cependant, le Royaume-Uni et la Suède envisagent d'envoyer des troupes sur le terrain au risque de provoquer une escalade.
La déclaration de Keir Starmer
Le Royaume-Uni, l'un des principaux alliés de l'Ukraine, a récemment exprimé sa volonté d'envoyer des troupes si nécessaire, une déclaration faite par le Premier ministre Keir Starmer dans le Daily Telegraph. Cette annonce intervient dans un contexte où l'Europe cherche à affirmer une stratégie de défense plus autonome, surtout avec la possibilité d'un désengagement américain post-Trump.
Les motivations derrière ces décisions sont multiples : renforcer les garanties de sécurité pour l'Ukraine, dissuader une agression future de la Russie, et montrer à Moscou que l'Europe est prête à défendre ses valeurs et ses intérêts. Cette initiative reflète également une volonté de compenser le soutien potentiellement réduit des États-Unis sous une administration plus isolationniste.
La position de la Suède
La Suède, historiquement neutre, a récemment changé de posture stratégique en rejoignant l'OTAN et en soutenant activement l'Ukraine. La déclaration de la ministre des Affaires étrangères Maria Malmer sur l'envoi potentiel de troupes de maintien de la paix démontre une nouvelle volonté de participer à la sécurité européenne de manière plus directe. La Suède privilégie une approche de paix post-conflit, soulignant que toute intervention militaire serait orientée vers la stabilisation et la reconstruction plutôt que le combat direct.
Cette évolution dans la politique étrangère suédoise est motivée par la conviction que la guerre en Ukraine menace la sécurité de l'Europe. En envisageant l'envoi de soldats de maintien de la paix, la Suède se prépare à contribuer à un accord de paix durable qui nécessitera une présence internationale pour garantir le respect des termes convenus. C'est aussi une manière de renforcer les liens avec l'OTAN et les autres pays européens, montrant que même des nations traditionnellement neutres sont prêtes à prendre part à la défense collective.
La Suède a déjà fourni une aide militaire et humanitaire importante à l'Ukraine et continue de participer à des efforts de formation militaire.
Une Union européenne marginalisée
L'envoi potentiel de troupes par le Royaume-Uni et la Suède en Ukraine soulève des enjeux majeurs pour l'Europe, particulièrement au moment où des pourparlers de paix commencent timidement à se dessiner sous l'impulsion de Donald Trump. Cependant, une autre réalité préoccupante émerge : l'Union Européenne semble être de plus en plus écartée des discussions cruciales sur un traité de paix en Ukraine.
Cette marginalisation de l'UE dans les négociations de paix est d'autant plus inquiétante que le risque d'escalade militaire avec la Russie est réel, surtout dans ce contexte où des troupes étrangères pourraient être déployées sur le sol ukrainien. La Russie pourrait interpréter ces mouvements comme une provocation directe, augmentant les tensions à un moment où il y a justement un espoir de dialogue et de désescalade.
Pour l'UE, cette situation met en lumière la nécessité d'une stratégie de défense et de diplomatie plus cohérente et unifiée. L'envoi de troupes par des pays membres pourrait soit renforcer la position de l'UE en démontrant une solidarité concrète avec l'Ukraine, soit fragmenter davantage l'Union en faisant apparaître des divergences stratégiques
1 commentaire
gilles.le maux
Suède et GB va-t-en guerre : qu'en pensent leurs Peuples ? Leurs militaires sont-ils prêts à mourir pour Zelenski ? Mourir pour le pays le plus corrompu d' "Eurrropppe" ? Lors des incendies de Californie , les villas d'une douzaine de généraux ukrainiens ont été brulées, un exemple parmi d'autres. Poutine , qui a consacré sa vie au redressement de la Russie, est parfaitement conscient des limites de son pays, et que le rapport de force ne serait pas en sa faveur. Il ne prendra jamais le risque de voir détruire l'oeuvre de sa vie. L'Europe ne l'intéresse pas . Quand il en parle, il parle d'Occident décadent. Et il a raison , hélas ! L'intérêt de l'Europe eut été de réaliser une Entente Cordiale avec la Russie , " De L'Atlantique à l'Oural " et même jusqu'à Vladivostok . Le vrai but de guerre des Américains était , dès 2014, de rendre définitivement impossible un tel rapprochement , pourtant proposé par Poutine en 2004, rapprochement qui nous aurait permis d'accéder aux richesses de la Sibérie. Un cauchemar pour Washington !
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